samedi 18 février 2017

Changer de niveau vibratoire

Changer de niveaux de conscience, de densité, requière une pression. Cela peut-être un état amoureux, mais aussi le manque, la souffrance, pour peu que l'on ne se laisse pas absorber par ces états émotionnels.
Sur la brèche, l'intensité, la conscience suffisamment éveillée pour diriger le flux d'énergie, ne pas le laisser se disperser, en faire un faisceau précis comme le bistouri d'un fameux chirurgien.
La production de mots est encore un outil, l'expression quelque soit la forme qu'elle emprunte est encore un outil. La raison appliquée est encore un outil.
Ce n'est pas mettre un terme à un état initial, c'est l'utiliser pour passer à un niveau vibratoire plus élever.

Tiens une question !

Regarde comme ils sont prisonniers de leurs personnages ! Oui ils pensent en être un seul, c'est encore plus enfermant. Ils avancent la tête tournée vers l'arrière, soucieux de l'effet, du résultat, qu'ils ne sauraient voir en cette position.
Et pourtant, tu es unique tu sais, et c'est bien parce que c'est toi.
Tiens une question : « Nous avons dit la fin en toutes choses, la mort tout au bout là-bas, cela fait une durée. Cet événement final est-il à nous attendre quelque part, ou bien est-ce la successions des secondes, des heures, des semaines, des années qui va finir par le faire advenir ? 
 

Et puis... des mots

Des mots pour tenir, retenir les cris d'une terrible souffrance
Des mots pour caresser le dos
Des mots qui explosent comme mille bulles d'un champagne enivrant
Des mots qui accompagnent le cortège d'une tristesse infinie
Des mots pour conjurer le mauvais sort
Des mots pour oublier
Des mots pour Voir, Voir encore, Voir au-delà
Des mots pour taire l'émotion
Des mots pour sanctifier l'émotion
Des mots pour dire : j'ai compris
Des mots pour dire : je n'ai pas compris
Des mots pour te dire que je suis là
Des mots pour te dire que je suis partie
Des mots pour t'appeler
Des mots pour te dire adieu
Et puis, plus de mots... 
 

La gaffe !

C'est toujours la recherche de la fin d'une pression
La recherche de la fin d'un état qui fait pression en soi
Trop d'agitation, comme pas assez.

L'erreur est de diriger sa quête vers un équilibre des forces
A peine atteint ce point bascule, il bascule toujours
Car la pression n'est autre que la résistance au changement.

Circulation des énergies, des informations
Cette réalité est refusée, elle est associée en nos esprits à la perte
Sans cesse nous voyons ce que nous perdons, sans voir la porte qui s'ouvre.

Nous voici, arque boutés dans l’embrasure d'une porte ouverte
Nageant à contre courant vers celle qui vient de se fermer
Dans un état émotionnel tellement, tellement !

La maison du piton rouge

Cette maison est traversée par une ligne
De l'avant à l'arrière de cette maison deux mondes.

La ligne lorsque c'est l'esprit qui l'emprunte et l'on ferait mieux de dire que c'est la ligne qui fait cela puisqu'il y aura un glissement. Tu es ici et tu n'y es plus, puis tu reviens. Tu ne le sais pas mais tu as emprunté une ligne, je les appelle les lignes de fuite, non seulement parce que l'effet est bien celui-là, mais aussi parce que dans nombres de situations perçues éminemment dangereuses, elles se présentent.
Ce ne sont pas des tunnels, on ne se voit pas se déplacer en elles, on ne rencontre personne, on sait l'avant, l'après.
Ce ne sont pas des portes, on ne se voit pas pénétrer une autre dimension, d'autres paysages, une autre condition de lumière, on sait l'avant, l'après.
Pourtant dans cette maison, l'évidence que cette ligne, est aussi une porte entre deux mondes. 
 

Sur la berge, passer

Regarde, comme ils sont prisonniers de leurs personnages ! Oui ils pensent en être un seul, c'est encore plus enfermant. Ils avancent la tête tournée vers l'arrière, soucieux de l'effet, du résultat, qu'ils ne sauraient voir en cette position.
Et pourtant, tu es unique tu sais, et c'est bien parce que c'est toi.
Tiens une question : " Nous avons dit la fin en toutes choses, la mort tout au bout là-bas, cela fait une durée. Cet événement final est-il à nous attendre quelque part, ou bien est-ce la successions des secondes, des heures, des semaines, des années qui va finir par le faire advenir ?" 

vendredi 17 février 2017

La terre collée aux sabots

Ils avaient fini par aimer leur misère
Ceux qui ne labouraient pas la terre
Labouraient le ventre de la mer
Les femmes attendaient le retour des marins.