mardi 23 octobre 2018

Place nette

L’amour commande de faire ce qu’il y a à faire
Dans l’attention la plus grande possible.

Une fois que cela est fait
Ne laisse aucune amertume, pas de rancœur
C’est place nette.

Bien sûr que nous sommes responsables
Non pour le passé !
Mais pour ce que nous engageons comme possible guérison
Au-delà de nos personnes.



Splash

Ici, dans la détente et le silence
Cette vibration si intense, parfois douce.

J'écoute cet océan
Et ma main vient claquer dans l'eau.



Du lion et de la gazelle

Le lion repu est inoffensif
Près de la source où il prend repos
La gazelle s’attarde.



 Leon Blanco

lundi 22 octobre 2018

Concision, vibration au centre, juste tension

J'ai vu la concision à l’œuvre
Elle n'est d'aucune fatigue
D'aucune économie
Elle EST.

Elle ne peut être ni plus, ni moins
Elle Est
Une force sans violence
Le plus pur des accueils. 



A la source

Et puis j’ai marché, et j’ai tout lâché, et tous…
Me suis enfoncée dans ce pays sans limite
Et cela est hors du temps.

Juste on le retrouve en remettant le pied sur cette berge
Mais on n'est plus le même, on ne voit plus les mêmes choses.

Il y avait tant d’efforts, trop d'efforts
Rester dans cette respiration.

Nous y sommes déjà
Juste ce travail à finir.



De l'enfermement

Le service pour "Grands enfants", c’est un couloir, avec de toutes petites chambres, une porte fermée à clef, pas de dehors, pas d’air, peu d’activités et de personnel pour les animations…

Je devrais être rassurée de le savoir en sécurité en ce lieu, je ne parviens pas. L’enfermement est bien la chose que je supporte le moins !

Mais il semble que je sois la seule à vivre les choses ainsi, tous me disent que l'enfant va bien et lui donne le change !
J’essaie de dépasser mon rejet, je me dis que la fenêtre peut être fermée, et qu’en soi on trouve toute liberté.
J’essaie mais je n’y parviens pas… tout mon corps se révolte, en un cri sourd.


L’esprit est le corps, et le corps est l’esprit, pas de conscience sans liberté, là où la circulation se fait, où les grands espaces s’ouvrent à l’infini.

Je touche cela en moi, je touche cela dans leur soumission qui ne vise qu’à les éloigner d’un engagement à rompre.

Ma force je la trouve en la source, au silence, en celle qui marche dans ces vastes étendues