dimanche 17 mars 2019

D'ouverture en ouverture

Quand le jour s'étire, ça tire...
Un bâillement
Tellement de plaisirs !



Steve Lasmin

Elévation en conscience... ça vole...

Allongée sur le sol de la cour carrée
Dans l'infini du ciel, un oiseau de proie
Vol plané en des cercles s'élargissant
Plus haut, plus profond
L'observer, seulement l'observer
Les cercles prennent forme
En ton propre corps
Et lorsque d'un trait l'aigle est transporté
Tu y es, ou plutôt tu n'es plus dans la peau
De l'observateur séparé.




Paratonnerre Spirituel

Tu allais en tant de certitudes
Un monde connu s'étendant à tes pieds
En ruelles fraîches entre des murs de pierres
Une ville grouillante de sons
De parfums, de saveurs, de couleurs
Dont tu connaissais tous les recoins.

Toi, tout en haut de la ville
Tout en haut de la tour
Tout en haut du toit pointu
Sur la pointe de la croix
De ton œil perçant
Tu scrutais ton œuvre.




samedi 16 mars 2019

Comment se dire au-revoir ?

Comment se dire au-revoir ?
Il y a ceux qui préfèrent partir sans rien dire
Ceux qui de loin font un signe de la main
Ceux qui te donnent leur adresse, si tu veux, si tu peux,Viens !

Il y a ceux qui quittent le navire bien avant qu'il soit à quai
Encore que ce navire-là sombre à tout jamais.

Et puis, il y a ceux qui ferment la marche
Je les entends chanter, je les entends s'éloigner...



 Jean Soane Michon

Paradoxe, la sphère

Dans la coupe de deux mains réunies
Une sphère, éclat de métal argenté
Et soudain, elle s’anime
Comme une toupie tourne
Autour de son axe
S’élève en s’éloignant si vite
Qu’en un instant, elle n’est plus là.
 
Et pourtant je la vois encore… 





Et pourtant...

Le problème ce n'est pas celui qui est mort
Le problème c'est celui qui est encore sur cette rive
De toutes les séparations, tous les égarements
Toutes les souffrances et les exacerbations. 

Et pourtant c'est celui qui est mort qu'ils plaignent
Et pleurent si fort.



Jan  Sluijters 

vendredi 15 mars 2019

Dans cet effacement...

Dans l'effacement de la grille de lecture
Qui fait : "ma vie qui n’est pas la tienne"
Au point de pouvoir se sentir à l’abri
Du malheur des autres
Ou encore jaloux du bonheur de ceux-là
Dans cet effacement...