- Pourquoi en aimer un, pourquoi aimer celui-ci ?
- Parce que c'est celui en qui j'aime le monde entier.
C'est ce que Manuella répond à cette fille au teint pâle qui prétend l'avoir connue et ne plus la reconnaître.
Les hommes dans toutes les histoires qu'ils se racontent depuis la nuit des temps, opposent l'amour à la guerre. La raison commandant la séparation des esprits par les croyances, les appartenances, les loyautés, et l'amour ne commandant rien !
« Ne rien te vouloir, c'est tout donner » Victor avait murmuré ces mots un jour, plus il parlait de choses profondes, plus sa voix se faisait murmure...
- C'est affreusement romantique, reprend la fille.
- Non, ce n'est pas romantique du tout, tu dis n'importe quoi. C'est un feu qui brûle sans fumée, sans laisser de résidu.
- Ouahhhh, c'est la passion !
- Voilà que tu comprends ! s'exclame Manuella dans un éclat de rire.
Plus jamais, elle ne revit cette fille qui sans le savoir lui avait rendu un sacré service. Manuella a compris que ce qu'elle vit dans cette relation si particulière elle n'a pas besoin de le défendre, c'est au-delà de tout jugement, au-delà de ce qui est signifiable, la seule trace est ce qui change en elle.
Ce qui change ? Vider, vider la cave et le grenier, marcher toujours plus léger. Seul l'esprit libre des savoirs, des certitudes, est un état d'apprendre.
Des cyclones (2)
Des cyclones (3)... Victor
Des cyclones (4)... Victor
Des cyclones (5)... Victor
"Manuella a compris que ce qu'elle vit dans cette relation si particulière elle n'a pas besoin de le défendre, c'est au-delà de tout jugement, au-delà de ce qui est signifiable, la seule trace est ce qui change en elle. "
RépondreSupprimerLe vrai sens de la relation !