Affichage des articles dont le libellé est de la naissance. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est de la naissance. Afficher tous les articles

vendredi 21 juin 2019

De la famille... sans famille

Longtemps, avoir fait profil bas
Toute une vie ou presque
A s'excuser de n 'être pas...
De n'être pas conforme aux attentes
Au consensus, à la forme définie.

Et puis faire semblant
Psalmodier, ronger son frein
Enfin ! Dire NON !

Non, ce que je porte, ce que je suis
Depuis des commencements sans fin
Rien à Voir avec ce qui fait votre vie.

Je ne veux pas en juger
Juste que je ne suis pas là
Juste que vous sachiez que jamais
Vraiment jamais, je n'y ai été !



 Esther Sarto
Faire avaler des grenouilles

dimanche 12 mai 2019

De l'instant...

Le goût du drame
Exigence jamais satisfaite
Toujours remise en cause
Mises en scène protocolaires
Alors que ...
 
Éclosion
D'une joie immaculée

Toujours à naître. 




Vladimir Kush
 

dimanche 28 avril 2019

Vivant...

Le plaisir si grand, vastitude
D'entrer en connaissance
Dans sa propre relation au monde.

Bruissement du chant, de la voix
Et c'est la Voie.... 

 



















... suite (De la raison à la méthode ) - Te voilà vivant !


Au cœur de ce désastre seras-tu en mesure
De Voir l'étendu des dégâts, afin de !
Comprendre que c'est ta propre relation au monde
Qui se trouve ainsi confisquée, interdite !

Tu as vu ?
Alors te voilà en mesure, sans commune mesure
De tout entreprendre de l'expérience vivante
Dans l'écoute du monde, toujours NOUVEAU !

Et voici que tu découvres que le monde aussi
T'écoute, il te répond !

Plus rien à voir avec l'ancien
La répétition, l'exécution testamentaire
Les vieilles maladies, manies !
Te voilà, VIVANT mon frère.



mardi 2 avril 2019

Là où ils n'ont aucun pouvoir sur nous...

Tout ce qui s'impose à nous
Le fait par la menace de la fin
De la mort.

Si tu n'as pas peur de mourir
Si tu meurs chaque jour au connu
Pour naître à l'inconnu.
 
Alors...



Tapeta na Pulpit

vendredi 22 mars 2019

La fête est finie... Tout ce qui commence, finit.

C'est un peu comme avoir fait la fête
Tout au long du jour, pendant plusieurs jours
Peut être !
Bien sûr il y aura eu quelques frictions, déceptions
Mais on se sera bien amusé, à la manière de ce qui
Ne peut pas finir, oui comme si cela ne devait jamais finir
Mais voilà, la fête est finie.

Certains ont senti le vent venir
D'autres sont tellement surpris !
La peur, la peur est là
Elle se lit sur les visages...

Les lumières se sont éteintes
Les artifices ont disparus dans l'ombre
L'ombre qui ne cesse de s'épaissir
Les plus peureux ont déjà succombé
En des grimaces affreuses à voir
Ce qu'ils ont pu voir !

D'autres s'accrochent, hurlent
Tels des naufragés sur de frêles embarcations
Par grandes, grandes tempêtes menaçant
De fracasser, de les fracasser contre des rochers cachés
Cachés dans les eaux noires
Terrifiant à voir !

D'autres encore pleurent ! Ils ne se débattent pas
Ils pleurent, sanglotent, gémissent
La plainte gonfle, gonfle encore, elle s'étouffe
Dans les gorges qu'elle tient serrés si fort !

La fête est bien finie !!!!



samedi 16 mars 2019

Et pourtant...

Le problème ce n'est pas celui qui est mort
Le problème c'est celui qui est encore sur cette rive
De toutes les séparations, tous les égarements
Toutes les souffrances et les exacerbations. 

Et pourtant c'est celui qui est mort qu'ils plaignent
Et pleurent si fort.



Jan  Sluijters 

dimanche 24 février 2019

Un seul mot, tu le disais...

Ils discutent, ils discutent !
Ah lala, ça fatigue !

Un mot suffit, tu le disais
Pas toujours le même, mais un mot suffit !

Là, un seul mot, et bien un seul
« Shut up !!! »



Sammy Slabbinck

jeudi 21 février 2019

Quelle violence !

Quand le bébé sort du ventre de sa mère
Certains ont pour habitude de lui donner une claque
Dans le dos pour l'inciter à respirer plus vite.

Je crois bien qu'entre hier et ce jour
Dans ce rêve éveillé j'ai retrouvé cette claque
Et diantre je suis née à nouveau.

Quelle violence ! 



mercredi 28 novembre 2018

Le chemin de la rose

Des profondeurs des racines
De cet entrelacs de terres
Une force a jailli
On l'appela rosier.

Le bourgeon gorgé de sève
Le bouton à l’étroit de sa coque verte
Tout entier dans l'acte de naître
Et c'est aussi mourir.

Tous les sens en même temps
Une douce caresse inconnue
Pressante, c'est elle qui s'accomplit
Délicatement défroisse les pétales
La lumière pénètre l'antre 
Pour la première fois.

Ce n'est plus en transparence
L’œuf vole en éclats
Et c’est extase de pétales
Expire, poussières d’étoile
Il est midi sonnant. 


 
 

samedi 11 août 2018

Et le jour...

Le jour s'est levé
En des volutes mauves
Et le vent en des bourrasques
La meute dans la petite cour. 



Josephine Wall

dimanche 5 août 2018

Tout ce qui commence, doit finir... c'est fini...

Les hommes ont tellement peur !  de n’être plus !
C’est étrange… cette idée, ce n’est toujours qu’une idée 
Comment savoir qu’on est ? et encore qu'on n’est plus ?
C’est idiot, d’avoir peur de cela
Qu’on ne peut connaître !
 
Juste …
Quand on dépose le bagage
Sans regret, sans remord, sans attente
Tout est si léger
Évanescence, sourire, extase…
 
Comment être attaché à cette condition
Si lourde en causes et conséquences ? 
Inextricables, vraiment ! 
 
Juste qu’il faille y tracer un sillon
Le faire, le mieux possible
Comme ça, finalement c’est plus simple
Et puis s’en retourner d’où l’on ne vient pas.

Ce sourire, cette voix…

Cet imperceptible mouvement derrière les lèvres
Éclat de lumière, derrière les yeux
Et les sources, et les prairies, et les montagnes
Et le vent porteur d’embruns
Les rendez-vous, et ceux qu'on a manqués !
 
Alors… transparence… 
Le chant du monde que rien ne peut surpasser
Qu’en lui tout apparaît et disparaît
Danse cosmique à tout jamais. 
 
 

 
Barbara Florczyk

lundi 4 juin 2018

Des milliers éclats miroirs

Sais-tu pourquoi ?
Pourquoi la quête qui se révèle être une fuite 
La fuite être une quête 
Pourquoi l'esprit se divise en milliers d'éclats miroirs ?
 
Bien sûr que je le sais
Et chacun connaît cela
Ça flotte comme une brume
Sur les esprits...
 
 
 
 
 

mardi 27 mars 2018

samedi 10 février 2018

De ces conneries de la niaiserie

Ils disent que c'est parce qu'on est les mêmes qu'on doit s'aimer !

Quelle connerie !
Premier point, si on est les mêmes, là où il n'y a que du même, du semblable, comment aimer ou ne pas aimer ? Comment différencier ? Comment reconnaître et connaître ?
Deuxième point, c'est quoi cet amour qui a besoin de semblables pour être ? Alors on ne veut aimer que soi à travers tous les autres ? Alors quoi ? C'est ça l'amour ? De l'auto-congratulation ? 
Je suis beau, tu es belle, nous sommes beaux et nous ferons pleins de beaux petits bébés qui nous ressembleront ? C'est ça ? C'est ça l'amour ?
 
Ben pas chez moi ! Je me suis coltinée à vos différences, à vos soifs, vos désirs, vos plaisirs, votre indifférence, votre mépris, vos abandons, vos rejets, vos oublis, je me suis coltiné tout ça, le beau, le laid, laissant ce FEU "sans fumée, ni résidu", faire son travail en moi ! Et ce n'est pas fini, cela continue, juste que je suis un peu plus à l'aise dans cette rencontre magistrale avec vos différences. J'appelle cela "mourir et naître".




 Lisi Martins

mercredi 10 janvier 2018

Prendre racine ?

Ah que non, nous ne sommes pas ici
Pour prendre racine.

Nous sommes nés de racines profondes
Entremêlées les unes aux autres
Et nous sommes cette tige qui se dresse
Se déploie, s'incline, rompt parfois...

L'intention ?
Ouvrir un "espace" infini...




Internet

jeudi 4 janvier 2018

L'enfant à naître

Raconte-moi, raconte-moi ce monde nouveau, toujours nouveau…
 
Impossible ! Pour toi qui dois finir ce chantier de tes ancêtres qui ne voulaient pas mourir, impossible d'entendre le monde nouveau.
Tout mouvement en ton esprit qui tend vers… est un empêchement à finir, un empêchement à ma naissance.
Je suis l’enfant à naître
 
Alors, l’enfance est toujours à naître, à faire naître, à créer ?
 
Non ! Voici encore un signe de votre confusion. Vous aimez les formules qui ne veulent rien dire, à travers lesquelles vous vénérez vos dieux, ceux de l’au-delà et vos intellectuels de tous bords qui vous maintiennent dans ce désir de continuité.
Je suis à naître, et toi tu es ce qui doit finir.
Ce n’est pas l’expression de la loi de causalité, c’est là où cette loi n’a plus d’effet. Là où aucun mérite n'est récompensé, là où aucune déviance n'est punie. Là où ta responsabilité est totale. 



Marcel van Luit  

mercredi 6 décembre 2017

Nous parlions de clair-obscur...

S'enfermer dans sa propre parole
S'enfermer dans autant de définitions
S'enfermer dans les peurs des anciens
S'enfermer dans la coutume et la culture
Tout ce qui a été maintenu comme mensonge
Parce qu'enfin nous le savons que nous allons mourir
Que s'ouvre là le champ de l'inconnu
Si beau chant en vérité...

A la pointe de l'aube
Grand coup de vent
Un air froid venu d'ailleurs
La porte s'ouvre... lumière
Ils passent, elle se referme
Non à la manière de la porte
Que tu tiens bien fermée
Surtout que je n'entre pas !

Non, c'est le jour qui se lève...
C'est la nuit qui quitte...

Je disais ne pas connaître l'opposé
Au couchant...
C'est faux ! 
Le soleil n'est plus visible
L'obscurité a gagné
C'est alors le clair-obscur
La porte s'ouvre... 



Clair-Obscur pour les enfants de l'eau

Auteur inconnu.

vendredi 1 décembre 2017

Expansion / concentration

Aux portes de l'au-delà
Ils racontent la récapitulation
Toute la vie, qu'ils disent, qui défile
A les entendre, on pourrait croire que
C'est un défilé qui s'en va, ou encore
Chrétienté oblige, le suprême examen de conscience
La pesée de l'âme, mais ça c'est la tradition Égyptienne !

Non ! Rien ne s'en va, tout au contraire
Fin du mouvement d'expansion de la naissance à la mort
Aspiration... tout rentre à la maison... concentration
Toutes les pièces s'assemblant en un point
Le point, on le dit, signe la fin
Certes, mais il signe aussi le commencement.




mercredi 22 novembre 2017

Mais ça change quoi, dis ?

Ça change quelque chose
Que la sortie du grenier
Soit décidée, voulue désirée ?
Car après tout, toutes les graines vont sortir !


Ahhh, ça change tout
C'est du tout ou tout
Question de conscience !
Tu comprends ?


Celui qui y va malgré lui, dans la peur
Ou dans l'inconscience, ne change pas de dimension
Il meurt, il retourne et retourne et retourne
De cette naissance on décide.