De l'attention, tous les sens en même temps...

La peur véritable ne fait pas tapi

Et faible.

Elle fait l'attention

Tous les sens en même temps.

 Randy Scott Slavin

Des faux mariages !

J'ai été préservée

Je pourrais tout aussi bien dire

Que je me suis évitée

Ce grand malheur

Dont les voilà affublés

D'une soi-disant vie de couple de rêve

Et de la grande déchirure avec la mort

Ce compagnon, cette compagnonne

De chaque jour, en autant d'attachements

Et la mort qui les sépare !

Roméo et Juliette avaient compris cela

Qu'ils se sont donnés la mort

Dans un même geste.

Key Nielsen -  Mille et une nuits

A travers tous les temps

Ils ont peur les sédentaires, les installés

Ceux qui pensent sécurité

Pauvres damnés !

Il n'y a aucun sécurité dans la vie

Changement constant

Mourir et naître à chaque instant

Que chaque coup d'arrêt ne fait qu'augmenter

Une souffrance comme retourner le couteau dans la plaie.

Ils ont peur les propriétaires, les grands et les petits

Qui pensent posséder jusqu'à la femme et l'enfant

Et l'arbre, et la terre et la planète !

Y-Petit - Les ombres blanches

Les ombres sortent des placards

A plat, raplapla, coincés

Entre raison et émotions

Pas de circulation

Pas d'autres choix

Explosion !

Violences, maladies mentales

Haine, racismes, ça dégueule

La peur grandit d'autant

Ce qu'elle est grande !

Elle est en passe de tout envahir.

Philippe Laurenon - Les ombres blanches.

Quand on ne peut plus manquer

Quand la peur devient omniprésente

Obsédante !

Qu'on ne peut plus la manquer

Qu'on en vient à faire ce qui n'est pas naturel

Pour soi il s'entend

Alors …

Avec elle se rapprocher de ce moment

Où tout commence et tout finit

Écarquiller les yeux, bien grand

Ne pas manquer l’ultime leçon.

 La cité de la peur 

De la désespérance à l'ennui

Il faut comprendre et comprendre qui est prendre en soi

C'est VOIR

Il n'y a pas pire fuite que celle provoquée par la désespérance.

La désespérance est un terrible laisser-aller

Sans cesse justifié par l'auto-apitoiement

Alors le cercle vicieux qui s'auto-alimente

Et finit par produire l'indifférence, l'insensibilité 

Là c'est presque foutu !

En coup de rein, briser le cercle

Se libérer, VOIR !

La peur de l'inconnu...

La peur que cela échappe

La peur de ce sol mouvant

De l'inconnu "au-delà" du connu

La peur est là omniprésente

Chez l'humain terra.

 vaincresapeur.com © 2018

Quand ça prend peur...

Quand ça prend peur...

Cela se recroqueville, se recoquille

Tu sens cela sous tes doigts

Devenir tout petit

Tout rabougri

Tout froid aussi.

De la peur...

La peur de l'avenir, en ces temps tellement, tellement !!
Et les enfants ? Et la planète ? Et la vieillesse, la maladie !
Mille excuses, ce n'est rien d'autre qu'un désir de maîtrise.

Il se trouve que ce qui rend la situation si dangereuse
C'est bien ce désir de maîtrise des uns et des autres
Des petits et des grands, des puissants et des faibles.

Oui, me diras-tu, oui tu as raison, mais !
Comment baisser pavillon dans une situation si tendue ?
Voilà bien ce que dit en toi, le désir de maîtrise.

Lotus

Se pourrir la vie

Nous vivons nos craintes

Nous sommes toutes nos craintes

Ainsi naît le temps, entre peur et espoir. 

De la peur qui agit

Le monde des religions :

À Paris, le silence vient par les yeux. Ce mendiant, une couverture sur les jambes, mangeait un yaourt. L'air était si froid que les atomes gelaient. Il ne bougeait presque pas, sidéré par le froid. Il mangeait sa mort à la petite cuillère. Un silence l'enveloppait, contre lequel les bruits des affairés tapaient sans pouvoir le briser.

Ils ont tellement peur qu'on leur demande quelque chose

Quelque chose qui viendrait déranger l'ordre parfait de leur quotidienneté.

Toutes ces personnes à la rue, pourquoi ne trouvent-elles pas refuge

Chez l'un, chez l'autre, par ces temps où il fait si froid ?

 Internet

Toutes ces voix en nous...

La peur

Fait fuir le faible

Fait se terrer le lâche

Fait taire l’arrogant

Arme le bras du brave

Du glaive de l’amour. 

 Masque Venise

Trier sur le volet

Certaines personnes ne savent pas dire
Ce qu'elles ressentent, et lorsqu'elles le tentent
Il faut que chacun se taise et surtout aucune critique !
Si non l’huître se referme aussitôt
Et n'est pas prête à se rouvrir
Mutisme.

Comme dans tout ce qui nous limite, l'ego
Participe de ce mode de fonctionnement
L’Ego est bien un chien de garde
Il protège la maison, la famille, le maître
Il travaille si bien dans ces circonstances
Que plus rien ne peut  ni rentrer, ni sortir.

Enfin ! Dans les cas extrêmes ! Si non
Ils laissent entrer la famille élargie
Les amis. Dehors ? Il se fait garde-corps
Toujours prêt à l'attaque, au repli
L’œil partout, il donnera sa vie
Pour sauver... Sauver qui ?

Pauvre couillon, tu es tout cela
La maison, la famille, le maître, le chien
Les amis, et même les étrangers !
Alors qui vas-tu sauver ?
Vas-tu tirer sur ton ombre ? 
Te mettre une balle dans le pieds ? 

Il en est, qui derrière les barreaux

Derrière les hurlements des chiens

Derrière les féroces guerriers

Derrière le mutisme

Ne sont que douceur

Ne sont qu'amour...

Pourquoi avoir enfermé tout cela ?

De la maladie, de la peur, de la contagion

Il y a ces gens guidés par la peur qui réclament

Fermetures, des frontières, des clôtures, des portes

Ils ont peur de dangers purement imaginaires

Alors ils en créent d'autres qui eux sont bien réels

Et ne connaissent pas les frontières !

La porte des enfers ?

Ce serait quoi l'enfer ?

Un état sur lequel on aurait aucun pouvoir

Une souffrance infligée sans que l'on puisse s'échapper

Conscient et impuissant !

L'opposé de la lumière...

Mais peut-on parler de conscience si c'est sans choix ?

Non ! là où conscience s'éveille, le choix !

C'est le lâcher prise, la forme détachée

Qui libère totalement

Même s'il s'agit de mourir.

Il s'agit toujours de mourir !

En conscience, donc sans peur

Donc sans regret

Choix et liberté.

Ce qui est libre

Il ne s'agit pas de s'affranchir de ses peurs

Ni prétendre être libre de toutes peurs

Ceci participe du déni, du mensonge, de l'idéalisation.

Il s'agit tout au contraire de les voir surgir

Sans faillir.

Les yeux, dans les yeux ...

Pourquoi les hommes se conforment-ils ainsi à ce qui est dit?

Depuis qu'ils sont petits, il font ça

Pourquoi ?

Révolutionnaire dans l'âme, j'ai néanmoins été conditionnée à mon insu, je le sais, j'ai traqué cela et le traque encore.

Quand tu as traversé les couches superficielles : peur de ne pas être aimé, de ne pas être reconnu par les pairs, peur de se retrouver tout seul, rejeté par l’opprobre publique et privée, tu trouves les couches plus profondes... et là... la peur de mourir, tout simplement.

Il n'y a plus qu'elle, tu peux tranquillement la regarder les yeux, dans les yeux...

Vol de nuit

Sur le quai, déchargés, des poissons

Désespérément ouvraient la bouche

A la recherche de leur respiration

Aquatique

Dans l'indifférence la plus totale

Les humains n'entendant pas 

Cette souffrance silencieuse

Et puis les cris d'une enfant 

Qui ne supportait pas le regard vide

De ce grand poisson agonisant.

De ma peur de perdre

A chaque flagrant délit de : j'ai peur de perdre

Démasqués mon arrogance, mon entêtement

Mes attachements, empêchements à la naissance

Car il faut déjà mourir, pour naître.

N'avoir rien à perdre

Ne rien avoir à perdre, est-ce possible ? 

 

Qu'est-ce que l'évocation de cette éventualité fait en moi ?

Comment ! Aimer n'est pas avoir peur de perdre ?

Comment ! Je ne possède rien.

Et la responsabilité n'est-ce-pas avoir peur de perdre ce dont je suis responsable ?

Non, la responsabilité ne conduit pas à la peur, pas plus que la peur rend responsable. 

 

Alors cela est-il possible de n'avoir rien à perdre ?

Oui, au-delà de nos peurs et de nos certitudes, il n'y a rien à perdre.

Le partage n'est pas dans la division, mais dans la multiplication.