Affichage des articles dont le libellé est du chemin qui n'est pas. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est du chemin qui n'est pas. Afficher tous les articles

lundi 26 septembre 2022

La toute puissance en toi

 

Parfois, remonte du bas du ventre
Un cri, une grande colère
Parce qu'enfin !
Ceux-là ne demandent
Qu'une seule chose
Travailler, gagner de quoi nourrir
Je les ai vu à l’œuvre
Ils ne s'épargnent pas la peine.

Putain de système !
Ah bas les tyrans et tous ceux qui se sont vendus
Aux plus offrants.

Mais...
VOIR
Et le cœur vibre doucement
Nous ne sommes pas ici pour nous installer
Exploration au-delà des sentiers battus
Remise en cause de tous les acquis
Nous décidons de tout ce qui survient
Dans nos vies, absolument.



Merciel : Ahiiii ,,, le mal que fait l’identification qui me sépare de toi : pierre, arbre, animal, frère et sœur humains. C’est immédiat ! Sentir et voir sans voile ... un grand champ unique. Oui, cher Miche, c’est la Beauté !!! Rien ne vaut cette Merveille !!! Ça implique aussi savoir la douleur, la sentir en soi … Tout circule … tout passe ... Et la vie, l’amour ne font qu’accomplir la transmutation des énergies malades … alchimie des rencontres … Don de soi, la Beauté de ce regard … sa douceur … son sourire … Elle ne faut que murmurer sans cesse : je t’aime.

Miche : ... le chant des cellules, audible à côté, comme superposé à la cacophonie du monde que nous faisons, que de guerres, de sang versé, de terres empoisonnées !



Merci

vendredi 19 août 2022

Du chemin qui n'est pas

 

Quand la fatigue est là, 
Il n’y a rien d’autre à faire que de se reposer…

D’autres réalités sont toujours possibles
Un pas… puis un autre pas…


mercredi 29 juin 2022

Quand on a fait l’amour …

 
Quand on a fait l’amour
Sans rien retenir de ses peurs
Et cela n’est pas perdre le nord
Être de tous les points cardinaux à la fois
On aura fini par s’endormir dans ces bras
Pas tout à fait les siens.
 
Et puis se réveiller…
Seule dans sa couche
Cela est juste, cela est bien
Libre
Non par défit
Mais parce qu’il en est ainsi.
 
La grappe, le clan, c’était hier
Aujourd’hui marcher …
Vers l’inconnu, c’est seul cela
Grandir en soi.



Natasha Chomko

samedi 11 juin 2022

Le chemin qui n'est pas ...

 
Quand on a été déshérité, tant de fois
Que la porte s’est refermée, tant de fois
Parfois même sur les doigts
Sans que rien ne vienne soulager
Alors, se montre clairement la situation.
 
Il y a le chemin des ressentiments, de la haine
De l’hypocrisie, du mensonge
Petits et grands trafiques
Chefaillons ramassant les miettes
Un instant portés aux nues
Pour mieux retomber.
 
Il y a le chemin du lâcher prise… « Mon image ! »
Voir plus loin, dans la résolution en soi
Poursuivre ce travail jamais fini de démêler les fils
Tendre encore la proposition de l’improbable possible
Qui traverse les limitations, les peurs et les arrogances
Toujours plus facile, sans attente de résultats
Sans plus qu’aucun jugement ne se fasse.
 
Chacun aura fait ce qu’il aura pu dans ces circonstances particulières
Tous accueillis du même amour, avant la grande dissolution…
 


Calder Moore 

mercredi 8 juin 2022

dimanche 5 décembre 2021

De grands cercles dans le ciel


Créons-nous la rareté ou s'impose-t-elle à nous ?
Parfois faire de grands cercles, il y a quelque chose à montrer
Quelque chose qui a "besoin" pour se révéler
Combien d'effort, es-tu capable ?

L'effort ? Ce que tu donnes de toi à l'autre.
Tu commences par donner un peu...
Tiens j'ai un peu de temps-là
Je ne sais pas quoi faire, et si on allait...
Ok
Mais cela ne fonctionne pas
Souvent, cela laisse tomber
Trop d'effort, est-ce bien nécessaire ?
On dira qu'on n'a pas trouvé.

Ah non, c'est qu'il faut chercher ailleurs
Plus loin, plus escarpé, lâcher vers l'inconnu
Dépasser ces limites qu'on ne cesse de s'imposer
Que l'on dit que c'est le temps, que c'est le corps
Qui ne peut pas, que c'est..., ça pourrait être dangereux !
L'esprit est si habile pour se trouver de bonnes raisons
Pour se justifier, encore, dans cette image de moi
Pas grand chose, tout petit, mais tellement tyrannique
Justement c'est ce despotisme qui fait tout rétréci.

Demain nous partirons, après avoir bien préparé
Affûté nos outils, mis nos protections
Nous partirons pour la grande aventure
Dans ce but précis. 




Merci

samedi 30 octobre 2021

Chemin, cheminer, cheminée

 

Le chemin s'enfonce
Je connais le moindre de ses recoins
C'est toujours la première fois.
 
Ici la souche dissimulée par cette roche percée
Aux yeux des passants parce que les habitants
De la forêt la connaissent si bien.

Ceux qui vivent accrochés à ses mousses
Ses vermoulus, son intimité
Ceux qui passent, abris d'un soir.

Au bord de l'étang, miroir
Sans tain, imperturbable
Silence.

Le guerrier veille à l'entrée
De l'antre fermée.

Et voici que le chemin sort de la forêt
Il s'élance, ciel vacuité
Il se borde, montagnes ourlées
Il ne sait plus s'arrêter.


Déjà ici


jeudi 2 septembre 2021

La voie

 

Il a été dit que la voie est Désert
Il a été dit aussi qu'elle est Amour
Je ne sais séparer ces deux-là.

Comment marcher l'inconnu, sans que soit sans cesse renouvelée l'ouverture en soi ?





lundi 19 avril 2021

La magie du vivant

 

Elle rit encore, voyant passer la tentation de se dire 
Qu'elle est née sous une bonne étoile
Que son ange gardien est puissant, il la protège bien 
Puisqu'elle ne connaît rien de ce dont ils parlent, les adeptes du mensonge. 

C'est qu'elle sait que tout ce que l'on retient dans le filet du mental 
Finit toujours par s'altérer et devenir malsain.

Nul besoin de béquille pour cette marche
Qui se fait, qui nous fait
Il suffit de faire un pas, puis un autre pas.

Le paysage est si beau, toujours neuf !





mercredi 14 avril 2021

Le chemin qui n'est pas

 

En chemin ?

Mais sur cette terre

Dans cette condition d'incarnation

Dans cette limitation en conscience

Nous serons toujours en chemin.


Un chemin qui n'est pas

Celui qui est proposé par les instances

Du système, le chemin vers un point fixe

La vérité, Dieu, où je ne sais quoi d'autre !

Nous marchons voilà tout.



lundi 8 mars 2021

Derrière moi... il n'y a personne.

 

Longtemps à la croisée des chemins

Attendre des retardataires

Au dernier moment

Voir, entendre

Se mettre en marche.


C'est fini.


Le chemin s'est refermé

Je l'ai tiré.



Anil Saxena

vendredi 5 mars 2021

lundi 30 novembre 2020

Du chemin qui n'est pas....

 

Tu disais : "Celui qui marche vers nulle part"


Et ce n’est pas être perdu

Retrouver le sens du vivant

Ce n’est pas être ballotté par les événements

C’est habiter ici et maintenant, sans tension.

L’air vibre des chants des oiseaux

Du vent dans les bambous…

Les fibres du cœur, en communication

Déversent un flux d’énergie

Vaste, apaisant…



Ed Jones

dimanche 29 novembre 2020

mercredi 14 octobre 2020

Dans ce silence

  

Lorsque les choses importantes approchent

Cela se sait, l’esprit se tait

Le corps en attention

Non pas tendu

Si vivant.

 

Elle avait atteint un plateau

Où la marche était aisée

Quand cela surgit au loin

Un sommet culminait

Les yeux devinaient une sente

Sur le dos de la bête

Toute droite, comme une échelle

De la terre au ciel.

 

Elle stoppa net

Elle savait que le chemin passait là.




dimanche 26 avril 2020

Dans cet état d'ouverture ...


Quand j'ai marché seule sur le chemin, le sac sur le dos, chaque soir cherchant un coin (si possible sauvage) pour planter la tente, demandant l'eau aux habitants de passage, tant de fois on m'a dit : « ce n'est pas prudent ! » 
Certains mêmes m'accusant d'irresponsabilité, une femme seule ne doit pas !

J'ai essayé de partager cet état de confiance sans limite et non pas irresponsable qui m'animait. Dormir et veiller en même temps, cela se fait. Cette attention se poursuivant le jour, dans la fatigue et l'allégresse de la marche. Je ne suis pas parvenue à communiquer de cela, et puis je n'ai plus essayé. 
 
C'est là, en moi...
Venant du plus profond en direction de l'essentiel
Sans besoin d'explication.

Et le plus beau, c'est lorsque cela vous porte vers l'essentiel
En l'autre, parce que cet autre vit au niveau de l'essentiel
Promesse d'un monde qui existe déjà "quelque part"
Où les relations ne portent plus à la défiance, aux soupçons
A la médisance, aux reproches, au copinage, mais à la rencontre
Non, ce n'est pas un monde de bisounours ! 

Et si le rêve est doux, il n'en est pas moins authentique et c'est réel.




Bernie Wrightson

vendredi 24 avril 2020

M'en revenant ...


Là, où je n'existe pas...
Il vaut mieux disparaître
Que d'être la cause de tant de mépris
Mais aussi on peut accepter ces situations
Et toucher, "là où je n'existe pas".

C'est une terre vierge
Une terre sauvage
Où aucun mot n'a encore été prononcé
Les forces se rencontrent et c'est un mariage
A chaque fois.

Ni commencement, ni fin
Illusion d'un commencement et d'une fin
Illusion de l'achevé, de l'accompli.

Descendre dans la vallée sans se presser
On y sera toujours bien assez tôt
Rallonger le chemin en passant par les vergers
Ceux d’antan où les abeilles butinaient
Et les papillons et tous les insectes
Et ce monde de la terre dans l'entrelacs des racines
Un oiseau chante sur la branche
Le voici sur cette autre branche
Personne pour trouver à redire.

Il n'y a que Voir, et c'est entendre et c'est frémir
Onde bleue où se marient lumière blanche et lumière noire
Aucune confondue à l'autre.