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jeudi 5 septembre 2019

Le mur de Planck


Plus de formes …
De petites cellules dansent
De toutes les couleurs, elles dansent.

Avant ce niveau de vibration, de conscience
Elles ont traversé un mur si sombre
Un mur si dense.



Concentration

Expansion 

dimanche 23 juin 2019

En cet accord majeur

S'accorder à soi-même
En cet accord profond
Préservé, retrouvé

Sourire
Il n'y a rien d'autre à faire
Sourire et passer. 



Softyrider62Mercy Lane

Magic Gateway

Pour l'enfant ce fut sans choix
Entre timidité et ennui le temps s'est étiré.

Et ce sentiment d'étrangeté, si grand !
Une forme d'autisme peut-être...



Magic GatewayWallpaper

dimanche 10 février 2019

... et l'autre rive

Il y a des jours où c'est sans choix
Il faut prendre en charge la souffrance
Douleurs des corps tenus prisonniers
D'une camisole invisible mais tellement audible.

Prendre en charge, ne pas se séparer...
Surfer la vague, plonger dans les profondeurs
Après la tempête, l'éclaircie toujours
Atteindre une rive neuve et si fraîche.

L'air parfumé aux essences délicates
Le corps si léger flotte en cette lumière
Intense qui n’éblouit pas
Passage, c'est un passage.

Le moment venu, l'ultime passage.



Olga Sinenko

lundi 24 septembre 2018

Et les montagnes aussi...

Entre rien et tout 
Un champ inexploré  
Où aucun mécontentement ne découle de la recherche de contentement  
Où le changement n'est plus perçu comme une dégradation  
Où la mort ne s'oppose plus à la vie.
 
Là, chantent les prairies, les déserts, les océans  
Et les montagnes aussi...


Déjà publié ici


 Désert de Salvador Dalí

dimanche 26 août 2018

Apprendre toujours...

Nous apprenons aussi à nous connaître
En ces débordements, là où ça craque
Là où ça ne passe pas
Là où c'est trop étroit
Là où ça retient
Là où ça ne veut pas.



mardi 21 août 2018

La visite

Il est venu à la maison
Nous avons beaucoup parlé
Non comme mère et fils
Il y a bien un niveau où la question
Des liens filiaux n'a pas d'importance
N'existe pas !

Il a fait parlé les chiffres
Bien sûr que les chiffres parlent !
Ils sont de la géométrie sacrée
Soutiennent les grands cycles
Les ouvertures et les fermetures.
Entre deux mondes !

Entre deux monde, je connais si bien !
De si nombreux passages de l'un à l'autre
Et bien entendu, ils ne sont pas que deux
Bien plus nombreux !
Sur une feuille tu as dessiné et j'ai vu !



 Internet

jeudi 5 juillet 2018

Du corps

Parfois je sens cela si près
Être en mesure d'ouvrir une ligne, un passage
Que nous pourrions en grand nombre traverser
Comme lorsque vous étiez petits
Que je disais que je soulèverais des montagnes pour vous
Et je l'ai fait.



  Arnar Kristjansson | Iceland

mardi 22 mai 2018

Et le chemin passait-là

Elle avait quitté les vastes plaines
Où l’homme avait construit les cités
Depuis des jours, elle gravissait la montagne
Routes, chemins, en lacets
Des jours, des mois, des années, des vies
A suivre ce tracé, larges virages
A droite, à gauche
Dans la fatigue du nez collé aux pas
Dans la découverte de si beaux paysages
Tous les temps se succédant, froid, chaud
La soif, et puis mouillée jusqu’aux os
Et puis surgissant de nulle part
L’arrêt commandé par le corps
Et autre chose, invisible présence.

Points de vue embrassant toute la vallée
Grottes profondes et fraîches
Ruines tapies, sous-bois herbeux
Retrouver dans l’instant
Le goût de l’éternité
Et chaque soir, ce repos accordé
Moments de joies paisibles offerts.


Lorsque les choses importantes approchent
Cela se sait, l’esprit devient silencieux
Et le corps en alerte
Non pas tendu
Si vivant.

Elle avait atteint un plateau
Où la marche était aisée
Quand cela surgit au loin
Un sommet culminait
Les yeux devinaient une sente
Sur le dos de la bête
Toute droite, comme une échelle
De la terre au ciel.

Elle stoppa net
Elle savait que le chemin passait là.



  BÁSICOS DE LA TOMA DE CONCIENCIA

dimanche 13 mai 2018

Au bout de ta force... je caresse ton visage...

L'interdit d'intimité à deux, pourtant, tellement appelée
Inutile d'en faire reproche !
C'est la condition humaine dans son passage forcé
Son passage en toute lucidité
Impossible de se leurrer.

Tu peux renoncer à ce passage
A tout moment tu peux t'en retourner
Non pas dans le grenier, mais dans la soupe originelle
Là, plus de souffrance, plus d'attente, plus RIEN du tout
Une paix éternelle, indifférenciée.

C'est donc toi, au bout de ta force, au bout de tes forces
Toi qui décide de cela. 



Martina Stipan

mercredi 8 novembre 2017

L'oiseau du levant

Alors que nous nous réjouissons
Entendant dire que notre esprit est illimité
Comme une promesse... 
 
Nous prenons peur aussitôt que cela approche
Car quoi !
Impossible de se rassurer avec ce qui n'a pas de limite
Que la pensée ne peut pas circonscrire
Décrire, définir...

Je suis cela qui commence sur les rives de l'extase
Ces paysages toujours neufs au-delà de toutes connaissances
Conscience, claire conscience. 



L'oiseau du soir

L'oiseau dans l'arbre
Juste en face du couchant
C'est un solitaire, il chante
Et dans l'air son chant résonne

Inlassablement il répète
La même phrase
Et puis alors que le soleil
Est tombé dans l'océan
Il se tait.

Plus aucun bruit
Une voiture descend les rampes
Un chien aboie au loin
Le silence...

Cela qui précède l'arrivée de la nuit
Comme cela qui précède l'arrivée du jour
Un passage.


lundi 6 novembre 2017

Mon amour...

Quand la fenêtre se fait spectacle
Dans la caresse des derniers rayons
Du soleil à cheval 
Sur le dos de la montagne
Il glisse doucement
Jusqu'à l'océan
Embrassant tout
Absolument tout
Sur son passage

J'entends les feuilles
Qui gémissent doucement
En chœur, elles chantent
Pour l'amant, celui-là
Le plus beau, le plus fort
Fidèle vraiment

Matière qui se décompose
En s'ouvrant
Derrière tout se referme
Nous sommes passés
Derrière le noir absolu
Le néant, l'éternelle souffrance.



mardi 3 octobre 2017

Le passage

Le passage est étroit
Je leur avais dit : « Si je passe, vous saurez que c'est possible »
Le passage est vraiment étroit, sans aucune assurance
D'une quelconque réussite, va-t-elle flancher ?
Non, elle comprend que l'important n'est pas qu'elle atteigne
Le but, et quel but ?
L'important est de continuer cet effort du passage
C'est cela qui leur sera utile, et non pas l'exemple de la réussite.


L'exemple de la réussite entraîne les croyances et les imitations
Tout ce qu'il faut pour maintenir l'état de non-changement
Mais ce travail qui creuse à chaque fois un peu plus le passage
Voilà ce qui est utile ! 



vendredi 11 août 2017

"Le temps n'a pas de rive... "

Que les animaux, les grands prédateurs se nourrissent de la chair des herbivores, c'est ainsi que fonctionne la nature, c'est ainsi que le vivant s'enrichit constamment, éliminant les plus faibles, rien ne se gaspille dans la nature, rien ne pollue, tout a sa place dans la grande prairie sauvage dont a parlé cette amoureuse Janine M.Benyus.

Mais quand l'homme, omnivore (qui veut dire se nourrir de tout, y compris de la lumière), végétarien depuis bien longtemps (quoi qu'on en dise), quand l'homme se prétendant carnivore se met à produire de la viande en des élevages intensifs, et des graines en de l'agriculture polluante tueuse de terres, d'insectes, d'enfants et les générations à venir ! Quand cela se fait, non, je ne suis pas d'accord ! 
Un grand NON, intransigeant et pas du tout anonyme.
Devant les rayons, dans les supermarchés, étalage de viandes, de chairs de poissons, de fruits, de  légumes et toute cette bouffe de l'agro-alimentaire, devant cette orgie planifiée, organisée, ma raison s'active pour que mon cerveau ne se mette pas à dérailler sous l'influx intense des émotions qui crient "NON" ! 
Je ne veux pas verser dans la folie, je ne veux pas me mettre à crier, je ne veux pas aller ce village dans ce trou de montagne en gueulant qu'il faut libérer les cochons, les vaches, les cabris, les volailles, les oiseaux en cage. Je ne veux pas qu'ils m'enferment et me droguent, et me fassent taire. Alors ma raison s'active afin que je puisse encore marcher sur le fil du rasoir, ni conforme, ni réformée.
Parce qu'enfin, toutes ces activités humaines, et les forêts massacrées, et les enfants sur les tas d'ordure, ou dans les usines sordides, et les vieux qu'en finissent pas de crever avec toutes ces maladies dégénératives ! Parce qu'enfin, tout cela c'est tellement, tellement de souffrances...

Sortant de la supérette, je vois sur le capot d'une vieille peugeot, chose rare les vieilles voitures ici, une phrase écrite à la peinture blanche :
« L'homme n'a pas de port, le temps n'a pas de rive, il coule et nous passons. »
Ouahhh, le clin d'oeil ! Merci, c'est bien ça.



 Marc Chagall
 

jeudi 3 août 2017

La passeuse

Fille du vent, à tire d'aile
Sur le dos des abysses
Elle trace, sans trace. 




 Patrick Anthony Pierson

dimanche 9 avril 2017

Manger sa glace...

Elle a tenu à m'offrir la glace au camion qui passait
Je ne voulais pas, et puis... j'ai laissé faire
Merci.

C'est elle qui me remercie
Pour ce qui se met en œuvre silencieusement dans cette maison
La sienne, dont je suis locataire.

Quelque chose de vieillir qui ne soit pas dramatique
Qui ne réclame ni auprès des enfants, des petits enfants
Des amis et des voisins.

Ultime étape pour un passage en conscience
Solitaire le passage, toujours. 

Espace-temps

Tu sais quand les formes s'étirent
Comme aspirées, déformées par une force
Dont ils ignorent tout
Ils ne méritent pas les mots, tu sais
Ils en ont fait quelque chose de comestible
Colorants et chimie, poisons et perversions.

Ceux qui écoutent
Ils sont là, en moi
Nombre infini, jamais fini
Ils écoutent avec tant d'attention.

lundi 3 octobre 2016

Du passage, du trou noir

Quand nous sommes descendus à ce niveau de densité
Apesanteur
Le passage de l'un à l'autre a la puissance de concentration
Du trou noir
Inconscience
Comme des accidents
La conscience, un peu avant
Un peu après
Travail en soi.

Devoir se tirer de là
S'extraire
L'angoisse n'est plus
Juste l'acte
De l'inconscience à la conscience
De l'oubli au souvenir
L'acte immobile
Ouvrir les yeux
Voir
Si proche du précipice.