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mercredi 27 février 2019

Nous parlions...

Nous parlions de la nature, de cet équilibre qui ne cesse de s'y réaliser en tellement de beautés. Il se souvient d'un reportage qu'il a vu : « Les chouettes quand il n'y a pas grand chose à manger, cela a été observé, elles décident de pondre moins d’œufs ! 

- Oui, mais attention, la chouette ne décide pas, elle ne se dit pas (après avoir compté les rats sur son territoire) ah ce coup-ci je peux pondre, disons, cinq œufs... oui cinq c'est bien !

- Il faut toujours que tu trouves à redire, je te donne un exemple qui va dans le sens de notre discussion, et voilà !

- Ne te fâche pas, s'il te plaît, je ne cherche pas à te contrarier, juste mettre le doigt sur quelque chose qui le plus souvent passe inaperçu et qui est au centre de la problématique de l'homme sur cette terre. 
Dans ce reportage ce que tu as vu c'est l'intelligence du monde, celle de notre corps aussi, de tous les corps, et si la chouette est en adéquation avec les conditions c'est qu'en elle rien ne se sépare pour dire ce qu'il faudrait faire. Comprends-tu ? 
En elle, aucune volonté de maîtriser ceci ou cela, c'est la maîtrise qui Est. L'intelligence du monde résulte de l’interconnexion de toutes les informations en circulation aussi la réponse est toujours juste et immédiate. 
Jamais ton corps dit à ton esprit quoi faire, mais nos esprits dans cet état de déconnexion qui les affecte ne cessent de dire quoi, comment, et encore pourquoi il te faudrait faire ceci ou cela. Ça fait beaucoup de voix, tant et si bien que l'action n'est plus possible. 
Quand tu te lèves d'un seul mouvement, tranquille dans ce que tu fais, il y a de grandes chances qu'alors tu sois dans ce mouvement du vivant. Et tu remarqueras combien dans nos sociétés cela est empêché, et en te penchant c'est en toi que tu découvres la solution.

Tu peux mettre à la poubelle ce discours que je viens de te faire, et juste regarder... cette chouette, son vol silencieux, son regard, son cri dans la nuit, tout en elle parle vrai.



























mercredi 30 janvier 2019

C'est tellement naturel...

Toutes ces idées noires, ces angoisses, qui peignent un tableau funeste où la seule issue semble être le combat, une lutte en cris, en souffrances, en sang versé. Rien de tout cela dans le processus naturel de changement. C'est cette aberration qui disparaît.

Le corps a vu le soleil descendre à l’horizon et l’esprit a dit :
« Ok, la journée est finie ».
Quelques dernières occupations…
 
Et puis la pluie, que la terre devenant poussière attendait, est arrivée soulevant les parfums lourds de végétaux et d’humus. Elle bat l’allée bétonnée des voisins. Un vent frais pénètre la maison.
 
Quelque chose s’échange du dehors, du dedans
Quelque chose communique et partage
La nuit s’éclaire.
Dans les bruits de la rue, cela est silencieux.




dimanche 20 janvier 2019

La révolution du silence

La prison est mentale
Et le mental produit ce monde
Ici nommé "le monde des hommes"
Ou encore "la cité perdue"
Tant nos sociétés et les règles qui les régissent
Et les institutions, et les discours des spécialistes
Et le niveau des relations qui y sont permises
M'apparaissent en dissonance, en rupture totale
Avec une autre dimension perçue dans la nature
Nature, essence de toutes choses
Et c'est bien en moi que cela se fait
En "moi", là où la prison de ce mental atrophié est sans effet.

Comme sortir d'une ville tellement bruyante
En tellement d'arrogances, de niveaux d'intolérances
D'indifférences, de mépris, d'exclusions
Ici sur le trottoir des pics hérissés pour que ce "sans logis"
Ne puisse s'installer que c'est pas bon pour le commerce !
Derrière des murs, entre ces murs, des enfants soumis à la règle
Leurs esprits et leurs corps entraînés, conditionnés
A "la bonne forme", toujours "la bonne forme" qui s'impose !

Sortir !  c'est interdit !
Ils sont fous !
Ils ne peuvent rien en vérité contre cette liberté intérieure
Ces glissements en esprit, cette ouverture en conscience
Mental, tout est mental
Et au-delà de ma petite personne qui y trouve son compte
C'est bien certain ! des informations s'échangent
Des informations comme des grains de sable
Dans les rouages de la grande machine du système sociétal
Qui s'est auto-proclamée, ordre du monde. 




Panshashyria

lundi 14 janvier 2019

De la forêt

Silence de cathédrale 
Chuchotements dans les mousses 
Chants dans la canopée  
Rebondis sur une paroi de cristal 
Mouvement furtif 
Un fourré a bougé 
Tapis, une biche et son petit.


 Déjà publié ici 


mardi 23 octobre 2018

jeudi 16 août 2018

Des mamans ...

La mère crocodile
Parle doucement
Avec ses petits encoquillés.
 
Nourris de l’œuf
Les voici, un instant, prisonniers
De cette peau protectrice.
 
Au bain, elle s’affaire
Lorsqu’elle entend...
 
Elle se précipite
Sa lourde queue
Dodeline. 
 
La voici, au dessus du nid
Qui creuse
Un à un, elle les prend
Dans sa puissante gueule
Les porte jusqu’au bras de rivière
Servant de pouponnière.
 
Bientôt, la saison sèche
Alors elle brisera
De sa lourde queue
Le barrage de terre
Libre chacun dans le flux
Du grand fleuve.
 
 


lundi 21 mai 2018

Nuages blancs à flancs de montagne

Nous n’avions pas de maître
Et nous sommes devenus esclaves.

Crevasse en cascade de lumière
Derrière un rideau perlé
De gouttes d’eau
Pointes de cristal.

Alors nous découvrirons
Où nous étions sincères
Nus sous le soleil
Où nous ne l’étions pas.

Nous découvrirons
Que ces moments de paix
Nous étaient offerts
Adéquation
De l’objet et de son mouvement.

Nuages blancs à flancs de montagne

« Il n’y a pas de réponse
Cela se fait. »



 Coucher de soleil

lundi 30 avril 2018

La nuit est là... et le coeur du guerrier.

Le ciel ouvert, et les pluies diluviennes
En cascades dévalent la montagne
Le cyclone en son centre est immobile
Ainsi le monde se perçoit
Et le cœur du guerrier.
 
 
 
 
 Solar Eclipse clicked at the south of the Pacific Ocean

dimanche 4 mars 2018

La grue cendrée


La grue cendrée visite ses hauts perchoirs 
La grisaille de ce jour finissant 
La langue verte de cette eau envahissante 
Le goût de la camomille 
La langueur de ce corps.

Le va et vient discret de la grue
S’est fait multitude, au-dessus de la Bise
Le spectacle est déjà fini
Durant un court moment
Le ciel s’est animé de cet aérien ballet
Revenues, reparties, comme des ombres
Elles ont traversé
Passer, enfin, de l’autre coté
Les grues cendrées.

Ta présence.

Là où l’écorce verdit 
Où les dernières branches 
Accrochent les brumes 
Où les creux ruissellent 
Et envahissent peu à peu 
La terre brune, la terre éponge.
  
Je te rends tout … je ne suis plus...



lundi 22 janvier 2018

Peyo, cheval de cœur,

Il n'y a pas d'autres forces que celle de la nature
Non qu'elle soit extérieure à nous, elle est tout intérieure
Là où rien ne se sépare.


« Ça était très dur pendant un an et demi, je n'ai rien pu en faire
Je savais que c'était Le cheval, mais cela se passait tellement mal
Entre lui et moi, que j'ai baissé les bras, j'ai dit : si c'est comme ça
Fais ce que tu veux, je ne veux plus rien savoir de toi, et c'est là que... »


« J'ai juste à penser et lui fait le reste »
C'est un cheval exceptionnel, parce que tout est une question d'individu
L'individu dans la relation, voilà ce qui est important.


« Autant d'humanité venant d'un animal »
Oui, l'éveil concerne aussi les animaux !
Et l'éveil est une question individuelle.


Autant d'empathie ! L'empathie est du corps
Le corps est de la nature
Matière en ses différents niveaux.


Informations est lumière...
Lumière qui informe
Sixième sens.


lundi 11 décembre 2017

Paysages - Bleu

Magie de la brume qui lentement avance
En transparence la falaise abrupte
Le ciel s’obscurcit, se tâche de bleu
Trouées éphémères
Ainsi va la marche douce
Nuages dans ce creux de verdure
En accélérations imprévisibles
Car voici que le ciel resplendit.



 Photo internet

dimanche 20 août 2017

Nature et défenses

Bien entendu que la nature n'a pas besoin de nous pour se défendre.
Se défendre de qui ?

Nature est le nom de ce « tout est lié », sans commencement, ni fin. 
La nature Est, en des formes variées, en des formes qui ne cessent de changer.
Alors comment pourrions-nous la mettre en péril ?

Ce n'est que notre existence que nous engageons à mal, et le devenir de nos enfants à taper dans le mur.
Et l'enfant c'est toi, c'est moi, à venir, en des conditions rendues toujours plus accablantes de conditionnement, ployés sous le fardeau, à peine nés.
Donc ! 
 
Si nous avons à défendre la nature, c'est contre nous, rien d'autre !




samedi 1 juillet 2017

Par-devers-soi, garder

Ils sont avec leur dieu, comme …
Vous êtes avec ce qui vous fuit toujours
Vous abandonne sans cesse
Le temps, l'argent, la jeunesse
Et même l'amour en cet amant capricieux
Ce que vous aurez chercher à saisir
Chercher à garder par-devers-soi
Emprisonner y compris en des définitions
Des concepts qui ont renoncé à l'hypothèse
Qu'il vous faut des certitudes
Des croyances...


Ce sont vos croyances qui vous tiennent éloignés
Déconnectés de votre propre intimité
Ne plus se reconnaître...
Ne connaître que l'attente
Le feu du désir jamais assouvi
Jamais pleinement assouvi
Or, l'expérience dans sa qualité de complétude
Quand elle se retire ne provoque aucun manque
Ce qu'elle a réalisé en soi, ne peut plus être perdu
Révélation de sa propre nature...
Non qu'elle fusse singulière et pourtant elle l'est aussi.






samedi 22 avril 2017

De cette île

Océan et ciel plombés
Gris anthracite.


Crevure au-dessus de la montagne
Pur acier, c'est le couchant.

Grand corps...

Le ciel embrasé de rouges en ce matin
Et face au lever du grand astre
Double arc-en-ciel
Au milieu du ciel.


Puis...
Le jour s'est endormi sous la couverture nuageuse
Douceur et tendresse, encerclées de feu.

samedi 24 décembre 2016

De la nature

Des rouleaux de vent
Tels les déferlantes sur l'océan
Des rouleaux d'eaux d'azur
Transparence
Dévalent la montagne.