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mercredi 12 novembre 2014

La fleur au fusil

Ils diront, ceux qui ne voient pas
A la seule façon qu'ils connaissent
Qui est de juger de l'autre
Et de justifier de soi
Ils diront sans conscience
« Ce monde est le nôtre ! »
Qu'ils vont le défendre
Le construire encore
Ou le détruire, c'est même chose. 

 

dimanche 26 octobre 2014

La controverse

Les hommes croient se battre pour des vérités
La tienne contre la mienne
En fait ils se battent pour des idées
Illusions de réalité
Qu'ils manipulent à leur gré
D'une manière inconsciente
Tant que le conditionnement
Qui nous fait, n'est pas reconnu.




La lutte finale

Il y a bien un niveau où "tout prend en charge"
Mais nous ne voulons pas de cela
Nous ne le voulons que lorsque nous nous sentons
Tellement démunis, misérables, vulnérables
Et nous aurons résisté, nous débattant
Et aussitôt que cela va mieux

Les bonnes raisons nous reviennent
Nous prétendons prendre les commandes
Dire un chemin, une méthode 
Et pourquoi pas prendre les autres en charge !


"Tout prend en charge"
 Ce n'est pas du laisser-aller
Ce n'est pas de la soumission
Ce n'est pas dépendre de... 
C'est un état où l'esprit est si silencieux
Où la peur et le désir n'ont plus d'existence
Le conflit a pris fin, sans effort
Ni permanent, ni transitoire.
 
Nous ne pouvons décider de cela
Sans nous en éloigner
Cela se fait, sans que nous puissions dire
Qui fait, qui fait quoi à qui. 
 
Sans cesse nous nous opposons à cela.


 

samedi 25 octobre 2014

Le changement

Il ne s'agit pas de changer d'idée, encore que cela ne soit pas si aisé d'en changer, les idées sont la partie visible d'un iceberg dont les fondements sont des conditionnements puissants.
Si souvent, penser une chose et faire son contraire, comme ça par étourderie, que les deux faces d'une même pièce sont si proches l'une de l'autre. C'est que changer réellement d'idée ce n'est pas actionner le jeu des contraires.
Un exemple probant avec la politique, être de gauche ou de droite, nous pouvons tous vérifier que cela ne change rien.
Extrême droite ?
Et l'extrême gauche ?

Changer d'idée commencerait avec Voir que la paix véritable n'est pas le contraire de la guerre, alors on ne ferait plus la guerre pour obtenir la paix. Et l'idée de changement ?

jeudi 23 octobre 2014

Ebola, virus et thérapie génétique


Virus ? On pensera aussitôt à Ebola, encore que ce virus a eu jusqu'à ce jour l'intelligence de rester en terres d'Afrique, peut être parce qu'on y a envoyé des soldats ?
Qu'est-ce qu'un virus ? C'est quelque chose qui a le pouvoir de transporter une information et plus encore...
Vecteur, oui, au point que certaines têtes chercheuses les utilisent dans la thérapie génétique.

En désamorçant leur pouvoir pathogène, on convertit des virus en vecteurs d'instructions génétiques. Ceux-ci deviennent des outils thérapeutiques, capables de livrer leur message à des cellules spécifiques.
 
Qu’est-ce qui pénètre facilement dans l’organisme ? Réponse : les virus. Les chercheurs se sont donc inspirés de la nature pour mettre au point des vecteurs capables de pénétrer dans un grand nombre de cellules et d’y déposer un gène-médicament.
 
Dans le panorama déjà surprenant des virus, la découverte du Mimivirus a eu l’effet d’une petite bombe, dont les retombées sont encore loin d’être toutes perceptibles. Le Mimivirus est plus complexe génétiquement, non seulement que les virus mais que beaucoup de bactéries. Cette découverte oblige à redéfinir le concept plus général de virus. On est aujourd’hui tenté de faire des virus une branche à part dans l’arbre de la vie. Mais cette branche ne serait pas récente. Elle pourrait au contraire être l’ancêtre des trois autres. On pourrait alors considérer que les virus seraient à l’origine même de la vie, origine dont on sait qu’elle demeure encore mystérieuse.
 
On peut tenir loin de soi toutes ces informations, c'est un véritable travail que de s'informer, on peut éviter les questions que cela ne manquent pas de poser : ces manipulations sur le vivant qui les fait, avec quel argent, dans quel but, avec quelles applications ?
On peut se dire aussi qu'on n'y peut rien... quel dommage de ne pas voir le pouvoir de l'information !


jeudi 9 octobre 2014

Des dieux, des maîtres, des sorciers, des banquiers...

Ainsi donc, l’homme n’a eu de cesse de vénérer, supplier, implorer
Des dieux, des maîtres, des sorciers, des banquiers…
Dans le secret désir d'être reconnu dieu lui-même, tout puissant
Dans son immortalité.

Sur le voile ainsi tendu entre le monde et lui
L'homme voit des ombres se dresser
Elles sont bien réelles ces ombres
Toujours plus, alors que le voile s'épaissit.

Pourtant, il suffit d'un instant...
 

On te dira aussi...

On te dira aussi, que tu n’es pas capable
Et les preuves s’amoncellent
Comme quoi tu es incapable.
 
Capable de quoi ?
Pose-leur la question, les réponses sont toujours édifiantes.
 
Capable, vois-tu, dans leur vocabulaire veut dire :
Être apte à répéter, régurgiter, réciter
Or apprendre n’est rien de tout cela!
 
Apprendre tout être vivant le fait 
Sauf ce qui est domestiqué, dressé, éduqué
Entre eux et le monde, le dresseur, l'éducateur
Le médecin, le prêtre, les grands et les petits chefs.

Asservissement

Les hommes ont toujours asservi ce qui leur fait peur
Et leur peur a grandi d'autant.



mercredi 1 octobre 2014

Les replis de la psyché humaine

Ne pas faire de bruit
Se tapir dans l'ombre
Le malheur et son cortège rôdent
S'ils ne nous voient pas
Peut être qu'ils nous oublieront
Ou au contraire faire un tapage du diable
Qu'ils prennent peur et s'en aillent.

Voir que rien n'a changé dans la psyché humaine
Depuis l'aube de l'humanité
Elle attend encore son sauveur.



Le processus de bouc émissaire

C’est ta faute, te dis-je ! 
Non, c’est la tienne ! 
 
Et le seul moment d’accord se faisant
Lorsque deux désignent un troisième pour coupable. 

Le processus de bouc émissaire est bien connu
Il s’agit d’en désigner "un", afin que le groupe
Puisse continuer à fonctionner dans la même dynamique
Celle de la répétition, surtout que rien ne change
Parce que le changement engage une rupture
Avec l'illusion à laquelle nous sommes identifiés. 
 
Cela s’observe dans les entreprises, dans les écoles
Dans les familles, dans tous les réseaux sociaux
Cela agit dans nos sociétés
Produit par les penseurs qui font audience
Les médias se faisant les intermédiaires
Entre ces grands esprits et l'asservissement des peuples. 
 
Les faits divers occupent une place privilégiée
Dans ce processus  
Dire cela, n’est pas justifier l’acte barbare 
Voir les rouages d’un système perverti où l’individu
N’est plus que spectateur, indigné ou enthousiaste
Aux dépens de son frère.


 

mardi 30 septembre 2014

Le théâtre des marionnettes

Le mental humain pourrait être puissant mais le voici enfermé dans un huit clos qui se déroule sur l'écran de son esprit. Et si l'on considère le désordre, (que cet enfermement ne manque de produire), comme la preuve d'une manifestation de l'énergie vivante, vaut mieux réviser sa copie.
Ce n’est pas difficile de faire mouvoir ces ombres, attachées, soumises, dépendantes, il suffit de se consacrer à cela, argumenter habilement du bien et du mal, produire du langage en ce sens, décider de rites, introduire le culte des symboles, et puis bien nouer le sac afin de pouvoir le secouer, le secouer sans que rien ne puisse s'en échapper.

Ainsi l’enfant criant dans la taisure : « Il n’y a pas d’amour dans tout ça ! », ne parlait pas d’amour mais de mensonge. Elle ne voyait que ça en tant d’efforts des uns et des autres, en tellement de confusion.
L’amour dans toutes les bouches comme un but jamais atteint, à ne surtout pas atteindre, puisque l’amour n’est autre que lumière jaillissant dans la grotte qui dévoile la supercherie. C’est donc qu’en "eux" quelque chose sait, quelque chose qui tire bénéfice du mensonge et ne veut pas changer !
 

vendredi 26 septembre 2014

La question du bonheur

La question du bonheur traite le plus souvent des efforts ou des techniques (c'est même chose, c'est tension) qui permettraient d'atteindre cet état béni que l'on veut permanent. Il y a en a toujours pour prétendre avoir atteint la perfection de cet équilibre. 
Cette question participe donc du mensonge, aucun équilibre n'autorise la stabilité dans la continuité.
 
Dans l'attention cette question n'existe pas, ce mouvement de se retourner devant le miroir pour apprécier l'état dans lequel on pourrait se dire, ce mouvement ne se fait pas.

Des soldats pour EBOLA

"Dans" le chant vibratoire, ce n'est pas un refuge qui se propose, ce n'est pas non plus un confessionnal où l'on pourrait être absout de ses très grandes fautes, ce n'est pas un havre de paix en dehors de cette réalité que nous faisons à nos corps défendant.
L'intensité de "concentration/expansion" ne permet pas de se planquer, n'autorise pas les méthodes pour s'endormir encore, anesthésie dans les paradis artificiels du mensonge, on ne fréquente pas les marchands de bien être, c'est impossible. Ce n'est pas un programme de développement personnel, bonheur garanti !

Alors, ces soldats pour lutter contre EBOLA, plus fort que le SIDA, EBOLA !
Des soldats contre une épidémie...
Des armés contre des affamés
Des enfants enrôlés et pas seulement les enfants-soldats
Et l'énergie amour qui est ce feu sans fumée, ni résidu.



Nos politiques et la question des dysfonctionnements notables.

S'ils cherchaient à envenimer la situation ils ne s'y prendraient pas autrement. S'ils cherchaient la solution finale d'une dernière guerre mondiale dûment déclarée, comme un dernier va-tout, à coup sûr ils feraient cela. Mais aussi s'ils étaient entrain de poser les bases d'un régime totalitaire tentaculaire, ils feraient exactement ainsi.

Le fanatisme ne se combat pas à coup de bombardements fussent-ils ciblés. Cette expression en viendrait même à faire oublier que ces bombes (et quelles bombes?) s'abattent sur des territoires, où quoi qu'on en pense, vivent des personnes comme vous et moi. Le fanatisme se trouve renforcé, justifié, par toutes ces frappes "chirurgicales".

Comment vont-ils faire pour arracher ces idées (ce ne sont que des idées), qu'ils ont participé à planter dans les têtes, toutes les têtes y compris les leurs, avec des bombes ? 
Il faudrait nous tuer tous car le mal bien-pensant est en chacun de nous à différents dosages, et en eux au plus haut de tous les dosages imaginables : propagande, mensonge, raison d'état, services secrets, dissimulation, chantage, manipulation, discours, etc.


lundi 22 septembre 2014

La dé-route

Ce qui est terrible avec cette méprise ou encore ce développement en l'homme, c'est le niveau de mensonge qui s'est installé en tout et partout.
On ne déclare plus la guerre, mais on pratique des frappes aériennes sur des cibles identifiées, on apporte un appui aux forces engagées contre le diable incarné.
Le discours ne cesse de mentir. La situation est telle qu'une poignée de dirigeants ont la possibilité, en un instant, de déclencher l'ultime catastrophe sans aucune concertation, sans même en aviser les populations. Des guignols, chacun peut voir que ce ne sont que des guignols pétris d'orgueil, d'incompétences.
Il n'y a pas de mots assez forts pour condamner ce système, cette impossibilité nous renvoie à notre propre relation au monde.



vendredi 5 septembre 2014

Je ne vois pas de différence ...

Je ne vois pas de différence entre
L’enfant d’homo sapiens
L’enfant de la biche, de la louve
De la baleine, de la sardine
L’enfant graine toujours
L’enfant vivant.

Et voilà qu'après avoir défini la différence comme étant ce qui distingue pour opposer (étymologie : du latin differentia, différence, venant de differre disséminer, disperser, séparer, déchirer), on en a fait une catégorie centrale de la réflexion éthique, philosophique, politique pour parler de respect de la multitude …
Curieuse façon de faire, non ?
Vous, je sais pas, mais en moi cela fait des nœuds au cerveau, trancher aussitôt par Voir.
Alors, redire tout tranquillement :

Je ne vois pas de différence entre
L’enfant d’homo sapiens
L’enfant de la biche, de la louve
De la baleine, de la sardine
L’enfant graine toujours
L’enfant vivant.


jeudi 4 septembre 2014

Le pas suivant ...

Cela parle des enfants à venir
Pour nous, c’est déjà accompli
C’est curieux ces adultes qui se préoccupent
Encore, et encore, de leur devenir
Et ainsi, occupent tout l’espace
Imposant aux enfants les restes
Avariés, pollués, empoisonnés
 
D’un modèle qui a démontré sa perversité.
 

mardi 26 août 2014

Tout est lié, ce n'est pas l'homme qui en décide.

Tout est lié, c'est la loi de causes à effets, ce que nous sommes produit ce monde où une espèce est sur le point de détruire les écosystèmes, réduisant les territoires des autres espèces au point qu'ils disparaissent, produisant des armes qui ont le pouvoir d'anéantir les équilibres de la planète.
Tout est lié, et ce monde des OGM, des engrais, des pesticides, des nanotechnologiques, des radiations produit ce que nous sommes jusque dans nos enfants à venir, etc.
 
C'est parfaitement ficelé. Les lois ? Les lois qui sont censées organiser tout ce commerce, limiter les appétits individuels et les comportements déviants ?
Allons cessons d'être dupes, cessons d'être comme cet enfant qui croyait naïvement que les grands ne pouvaient rien avoir à se reprocher, à avouer à confesse. Cessons de prétendre que les gouvernants, que les spécialistes, que les hommes d'églises, que les hommes médecines sont meilleurs que les autres ou encore que le peuple est souverain. Les organisations politiques que l'homme produit sont toutes perverties, la loi est un écran qui participe à la bonne image de nos sociétés, au conditionnement des masses, la loi est au service du plus fort, du plus rusé, du plus agressif dans la domination de ses frères.
 
C'est parfaitement ficelé. C'est l'histoire d'une démence, collective, n’épargnant personne, une démence qui grandit avec le nombre des habitants, avec les moyens techniques, avec le développement, l'allongement du temps de vie, etc.
 
La seule chose qui soit possible c'est Voir qu'il en est ainsi, Voir ce qui est. C'est acte de conscience. 
 

mercredi 20 août 2014

Les méfaits de la culture intensive, rendre stériles les terres arables

Deuxième extrait du livre "Le biomimétisme"  de Janine M.Benyus


"… Des champs de blés se dressent de tous côtés, à perte de vue, rangées rectilignes faisant alterner le vert et le marron. Du ciel, ils doivent donner l’impression d’avoir été taillés par une machine de mort, tant leurs bords forment des angles impossibles à retrouver dans le vivant. Entre les tiges, le sol est clairement visible, la moindre mauvaise herbe ayant été pulvérisée de produits chimiques. Rein d’autre que le blé n’est autorisé à pousser ici ; toute forme de diversité a été arrachée.

. Aujourd’hui, nos cultures sont si dépourvues de la capacité d’adaptation de leurs ancêtres sauvages qu’elles ne peuvent se passer de nous et de nos transfusions pétrochimiques d’engrais et de pesticides. Dans notre quête d’une production toujours plus importante, nous leurs avons ôté leurs défenses naturelles. Nous les avons isolées de leur groupe plurispécifique, nous avons restreint leur diversité génétique et privé leur sol de sa santé.

Parmi ces méfaits, avoir ainsi appauvri les sols constitue, notre plus grossière erreur. La couche arable est, pour l’essentiel, non renouvelable. Une fois érodée ou empoisonnée, elle peut mettre des milliers d’années à se régénérer. Plutôt que d’opter pour une communauté végétale pérenne et autosuffisante qui conserverait à l’abri toutes les richesses du sol, nous avons choisi la culture des annuelles, qui nous oblige à le remuer chaque année.
Chaque fois que nous labourons le sol, nous l’amoindrissons, le privant d’une capacité à faire pousser des cultures. Nous faisons voler en éclats son architecture complexe et perturbons sérieusement l’équipe de rêve formée par la microfaune et la microflore….
 
Les champignons qui enroulaient autrefois leurs filaments autour des radicelles pour étendre leur portée, les organismes utiles du sol qui coexistaient en bonne intelligence, les bactéries qui transformaient l’azote aérien en nourriture ne sont plus présents qu’en nombre très réduit, et ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Les liens qui les unissaient ayant été rompus, il y a moins d’efforts individuels, moins de cette force issue de différentes espèces travaillant, dans une entente biologique, au profit de la communauté toute entière.
Les prairies fertiles et sauvages qui parsèment encore, en petit nombre, les grandes plaines, donnent une idée imparfaite de ce que nous possédions. Dans son livre Grassland, Richard Manning qualifie ces vestiges de "socles taillés par la charrue". Du haut de certains de ces socles, autrefois à la même hauteur que la terre, presque un mètre vous sépare désormais du sol labouré. Telle est l’ampleur de notre perte.
A d’autres endroits, la couche supérieure de la terre est si fine que nos charrues la mélangent avec le sous-sol, qui n’a pas la même histoire organique que la couche arable. Le vol qualifié qu’est la moisson retire de ces champs davantage encore de matières organiques. Même aux endroits où le chaume est retourné avant la plantation, les substances nutritives sont souvent perdues, de fortes averses les rejetant au loin avant qu’aucune plante ne soit visible.

Un sioux qui observait un laboureur retourner les racines d’une prairie aurait secoué la tête et dit : « Elles sont maintenant dans le mauvais sens ». Prenant les sages pour des arriérés, les colons se racontaient cette anecdote en riant, ignorant les mises en garde émises à chaque racine retournée.

Annonçant la réponse à la faim dans le monde, les phytogénéticiens ont dévoilé de nouvelles souches de cultures hybrides, promettant des rendements prodigieux. Cependant (en raison, justement, de leur nature hybride) ces nouvelles plantes ne transmettent par leurs caractères génétiques d’une génération sur l’autre. C’est ainsi que les agriculteurs du monde entier ont renoncé à la tradition consacrée consistant à mettre des semences de côté, et ont ajouté une nouvelle dépense à leur registre d’achat : celle des semences hybrides."
 

dimanche 17 août 2014

Les penseurs

Quand ils en auront fini avec cette opposition entre matière et conscience, que pour les uns c'est le cerveau qui produit la conscience et que pour les autres c'est la conscience qui fait advenir la matière, peut être pourront-ils voir que matière et conscience c'est du pareil au même et que le dieu qu'ils s'imposent comme un point ultime de jugement est là, au cœur de toute choses formelles et informelles.
Alors ils n'opposeront plus le vide de la mort, à la continuité dans la mort, et ces deux propositions se révélant croyances, le blanc s'opposant au noir, et vice versa, ils comprendront enfin que vivre c'est naître et mourir, que rien n'est jamais totalement séparé, ni uni.
Que pouvons-nous avoir besoin d'autre que de la vérité se révélant en chaque instant, en toutes choses, quelque soit le niveau de profondeur où nous regardons, entendons, sentons, percevons....

Quand ils en auront fini avec cela, les hommes ne feront plus la guerre, il n'y aura plus de famine pour tuer des enfants, et nous marcherons dans cette paix, respectueux au sens véritable du mot.