Du chemin balisé

 

Le rêveur ne communique jamais par le canal de la raison

Bien entendu la raison peut toujours se saisir

Mais alors !

« C'est folie que cela » clame la foule hagarde

Cette foule des stades, des cirques, des temples

Du sang versé au nom de la bonne forme dictée.

Et la voici cette foule qui désigne un bouc émissaire

Pour donner la leçon, faire sacrifice

Qu'aucun n'ait l'idée d'aller cette liberté.

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L"ancrage

 

Plus tu donnes d'importance à une chose

Plus tu l'ancres dans un réel mortifère.

Pedro Ribeiro Ferreira Pino - Portugal

Du conditionnement et des réalités

 

Conditionnés par la naissance

Conditionnement biologique et transgénérationnel

Conditionnement relationnel à la mère

Conditionnement familial

Conditionnement éducatif

Conditionnement à reconnaître une représentation mentale.

Ce n'est qu'une représentation, mais !

Il n'est possible de le Voir qu'à la condition

D'être en mesure de remettre en cause l'étiquette

« ceci est la réalité », seule, unique

S'imposant à tous.

Des événements se présentent, des expériences

Invitant à changer de représentation

A élargir le champ des possibles

Mais si ce qui propose cet élargissement est considéré

Comme être la réalité, que l'autre était fausse, mais celle-ci !

Le processus d'éveil stoppe net

Le chercheur se fait spécialiste de cette représentation.

Pas de réalité ultime pour le chercheur véritable

Corps/esprit ouverts à l'inconnu

L'information est toujours neuve dans cette ouverture

Le chercheur véritable n'est pas dans une quête

Sa recherche est sans objet, c'est un état d'être, relation au monde.

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Philippe Samson 

Emballé c'est pesé

 

« On sera tellement heureux quand on aura tout ça ! »

Disait-elle à l'enfant

Et l'enfant comprenait qu'il lui fallait posséder

Pour être heureux.

Et voilà !

Le consentement et la manipulation des masses

A nos enfants perdus...

 

Qu'avons-nous appris de génération en génération ?

A nous soumettre, en gueulant, avec plaisir peut-être

Obéir et nous soumettre.

« Pas le choix » qu'ils disent et ils en remettent une couche

Que les générations à venir ne puissent même plus se poser la question.

Gerard  Alsteens GAL 

La belle organisation ou encore de la matrice

 

La belle organisation que voilà !

C'est qu'il ne fallait pas

C'est qu'il ne faut pas

Trouver en soi

La complétude

Le seul état qui est reliance.

La belle organisation

Qui justifie et condamne

A l’espérance comme à la désespérance

Dépendance absolue

Que cela soit sans solution

Pour les générations et les générations...

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Estampillé 

Apprendre, a-prendre

 

Quand la souffrance a été associée à la punition

A la faute, au péché

L'homme n'a eu de cesse de racheter

A prix fort, à prix marchandé

Son âme, sa liberté

Fuyant ainsi le passage de sa naissance

En une nouvelle condition.

Le sage rejette à la mer le poisson

Ce soir-là, les enfants ont faim

Ils apprennent le "vide".

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 Marc Marco Ripoll

Le covid n'est qu'un virus parmi tant d'autres ...

 

Le vrai problème ce n'est pas le covid 

Le problème ce sont toutes ces mesures imposées

Au nom d'une vérité même pas scientifique

D'un mensonge donc !

Le problème ce sont ces enfants masqués toute la journée

Les anciens dans les Epadh avec un droit visite réduit

Dans celui-ci pas de visite le weekend !

Le problème c'est d'alimenter la peur et la haine

Conditionner encore et encore.

Le problème ? !

Les enfants qui souffrent de malnutrition

Les conditions écologiques, économiques

Créées de toutes pièces par ce système

Qui prétend nous museler, faire des docilités.

Nando  Motta

Covid: quel cirque ces masques !

Jean-François Huet médecin anesthésiste réanimateur :

“En milieu professionnel, on se lave les mains avant de mettre un masque et la deuxième fois qu’on le touche c’est pour le mettre à la poubelle.

Dans le public, on met un torchon hors d’âge sur le nez pour rentrer dans un restaurant

On l’enlève pour manger
On le remet pour aller aux toilettes
On l’enlève pour continuer son repas
On le remet pour aller payer
On l’enlève sur le parking du restaurant
On le fourre dans sa poche dans son sac ou dans sa boîte à gant

Dans la plupart des cas on recommence les mêmes cycles stupides avec la même “technique” dans un nombre indéterminé de cas.

Impossible à un professionnel de valider un tel cirque.

Moralité 99,99% de ces torchons sont des passoires et des bouillons de culture, ils contiennent des quantités invraisemblables de bactéries de virus sur les deux faces.

Impossible de valider ça après 45 ans de travail au bloc opératoire en USI et en maternité.”

« La police ne sert pas d’abord à appliquer la loi mais à éliminer des groupes sociaux »

Son livre, “Le combat Adama”, co-écrit avec la militante Assa Traoré, sort aujourd'hui aux ⁦éditions Stock. Ordre policier, violences policières, contrôle aux faciès, discrimination : le sociologue et philosophe Geoffroy de Lagasnerie est l'invité de la Midinale. 

VOIR

 

Il ne s'agit pas d'abolir son conditionnement

Mais de Voir que c'est : conditionnement.

Nous sommes tous différents, oui !

Différents mais non-séparés.

Nos croyances nous séparent.

De nos conditionnements

Nos modes de fonctionnement en pensée
Sont conditionnés par nos croyances
Il en résulte une impossibilité pour le croyant
De remettre en cause la parole sacralisée par la croyance.

Ni une condition, ni une solution

Plus le vocabulaire s'est enrichi de concepts

Plus s'est renforcé la séparation entre ceux

Qui prétendent savoir et les autres.

Les autres ?

Cela ne fait pas un groupe homogène

Certains se satisfont de cette situation

Et s'en remettent aux spécialistes toujours plus nombreux

Qui leur disent quoi faire, comment le faire, quand le faire

Dans ce groupe, il y a les intégrés et ceux qui ne le sont pas

Ceux qui vivent à la marge, ou exclus de ce système

Ils voudraient bien faire parti mais ils ne peuvent pas

Nombre de spécialistes sont commandités pour leur venir en aide

Pratique du contrôle social

Il est question de garder main mise sur ces marginaux.

Et puis, il y a ceux qui ne se satisfont pas de ce système

Qui en voient les ficelles, ils ont toujours gardé en eux la flamme

La petite voix qui leur dit que ce n'est pas ça

Et le "ce n'est pas ça" ne cesse de se présenter

Tant le système a perverti toutes les relations humaines

Le risque c'est de faire de ce refus un combat, alors c'est la guerre

Alors l'énergie est consacrée à la guerre plutôt qu'à la recherche

L'état de chercheur véritable ne peut pas se revendiquer

Il est ou il n'est pas

Il ne peut pas s'opposer, il est ou il n'est pas

C'est un état tout à fait particulier, d'instant en instant

Sans que jamais rien ne soit gagné. 

Déjà publié ici 

Timothy Arment

Une histoire de définitions

Celui qui ne fait pas l'expérience d'une autre dimension
Qui remet en cause les définitions
Celles qui ont enfermées l'esprit humain
Dans une perception limitée de sa propre relation au monde
Celui-ci est lettre morte.

Plus l'esprit trouve sa sécurité dans la répétition de ces définitions

Plus le cadre se renforce

Jusqu'à ne plus permettre que de nouvelles informations

Pénètrent ce mouvement mécanique.

Ce n'est pas tant de définir qui pose un problème

C'est de considérer que les définitions forment une base inaliénable

Considérer qu'elles sont le fondement du vivant

D'établir sur elles notre relation au monde, d'oublier

Que ces définitions ont été produites dans un but

Qui se révèle en inéquation avec notre survie.

Il a été dit : pour nous entendre, il nous faut nous entendre sur la définition

La ramener ainsi à un corpus commun, celle admise par le consensus

Ou encore celle admise par un courant de pensée

Philosophique, psychologique, sociologique

Scientifique en ses nombreux domaines

Ou encore celle dictée par celui qui parle le plus fort.

Triste sort que celui-là, que de se couper du sens véritable d'entendre

Entendre ce n'est pas avec les oreilles de l’intellect

C'est une perception qui donne naissance

A la conscience et ne cesse de la réactualiser

Dans cette écoute si particulière

Qui n'écarte rien, ne dissèque rien, ne juge de rien.

Déjà publié ici 

Alexander Kosolapov

Ces tempêtes dans un verre

Un jour j'écrivais ces mots :

Depuis des temps sans commencement, on nous a appris le dressage. Il y a des choses à faire, d'autres à ne pas faire, c'est une ligne droite bien tendue d'un point à un autre, de la naissance à la mort. Nous nous donnons tant de mal pour mériter qui un bon salaire, qui le paradis, je ne vais pas faire un catalogue !

Ainsi nous voici plus ou moins bien formatés, les émotions contrôlées ici, qui peuvent s'exprimer ailleurs, et finalement c'est l'explosion.

Mais se montrer à soi-même tel que l'on est vraiment ?

Toutes nos relations, pourtant, toutes nos formes d'expression nous dévoilent irrémédiablement, il suffit de s'arrêter un instant et écouter ce qui se dit là.

Ah te voilà la larme facile, condescendante, compatissante, cela me donne envie de vomir !

Mais voici celle qui tranche et dit que non, ce n'est pas ça et toise d'un regard noir toutes les hypocrisies, elle avance, sans pitié bouscule la douceur qui se promenait là.

Et puis celle qui se retire au fond de son antre, d'avoir été par trop ignorée, ou bousculée, que pour elle c'est même chose...

Il doit bien en avoir une quatrième, mais là, je ne la vois pas.

Ah la voici ! Mais oui, celle-là brûle de toute flamme, celle-là aime les tempêtes et les orages, les histoires impossibles.

Dans la tentative désespérée de maîtrise, la réponse est des plus surprenantes, division du moi en une multitude de reflets miroirs, un théâtre de marionnettes aux voix dissonantes, se donnant la réplique, ou glissant de l'une à l'autre, fantasmagorie. La réponse est le chaos qui se cristallise au  bord du flux-reflux de l'ordre vivant.

Mais comment renoncer à la maîtrise si l'esprit ne reconnaît que contrôle ou laisser aller ?

Tout est tenu là, un point qui un jour s'ouvre à l'inconnu, l'autre, tout autre...


Déjà publié ici

Dimitri JACQUIN 

Ces conneries qu'on raconte !

Tu sais l'histoire de ces deux loups
Que l'on dit en nous
Le bien et le mal
Et qu'il faille battre le mal
Pour faire le bien
Quelle connerie !

On n'a jamais obtenu la paix en faisant la guerre
Défaites et victoires d'un jour
Victoires, défaites d'un autre jour
Ainsi la guerre dehors, dedans
N'a jamais cessé.

 Internet

"Sois gentille" qu'ils disaient

Sois gentille
Ne dérange rien
Tais-toi !
Il faut cirer le parquet
Tu étais une si gentille petite fille. 
 
Ah ça, par dieu
Ils n'ont donc jamais entendu
Ce volcan qui gronde
Cette vague immense
Qui du très loin arrive
Ce cyclone de pluies et de vents
De tous les temps en même temps.

Oreilles bouchées
Aux postillons du musicien du monde.

Il vous faut donc un inter-face
Qui entendent à votre place
Le jésus et la vierge marie
Ne vous suffisez pas !

 
Déjà publié ici 

  Richard Müller

Du conformisme

Quand j'ai ôté le masque de la gentillesse
Gentilles façons conformes aux attentes
De ce qui ne veut surtout pas être dérangé.

Un silence, un silence à couper au couteau
La peur dans les regards, vide profond
En moi rien n'a cillé, c'était tout droit.

Ni tête baissée, ni tête levée.

Rene Magritte - La femme du maçon

Une nuit de la Saint Sylvestre

La terre en ce glissement nuit et jour

Parcourue par une ola mondiale

Feux d'artifices, lasers, foules, explosions

Un galop se propageant d'un point à l'autre

En tant de bruits, exaltation émotionnelle

Presque totalement inconsciente.

Voilà bien encore une confusion en esprit

Que de croire que l'émotion unit les hommes

Instant d'euphorie collective

L'illusion groupale atteint son paroxysme

Dans la foule avec ces événements orchestrés

A grand coût pour la planète.

Fuite d'énergie, de conscience donc

Au profit de ce système dédié à la décadence humaine.

En conscience accrue, aucune explosion émotionnelle

Tellement vivant...

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Et enfin... rire !

Parce que tu crois qu'il n'y a qu'un sens ?

Une seule façon de comprendre ?

Une seule explication, une seule définition ?

Tu as été éduqué très certainement à ne reconnaître

Admettre, répéter, qu 'une forme unique

Il t'appartient de briser le carcan

Voir le conditionnement.

Transgénérationnelle, la malédiction qui pèse

Tant de choses incohérentes

Rendues possibles par l’état de soumission
Homme moderne. 
 
Cet état de soumission est si puissamment ancré
Conditionnement tellement ancien
Que rares sont ceux qui le perçoivent dans toute sa dimension.

L’interdit !

Ils vous diront que : « Non ! »
Qu’ils ne subissent pas
Qu’ils agissent, qu’ils choisissent.

Diantre !
D’ailleurs qui leur impose cela ?
Il n’y a personne à désigner du doigt
Ni dedans, ni dehors… 
 
Seulement des situations répétitives
Transgénérationnelles
Où chacun veille à ce qu’aucun ne quitte le troupeau
Très efficace le contrôle sociale.
 
La vision est des plus surprenantes 

On dirait une malédiction... 

Déjà publié ici 

Source

Des ronds dans l'eau et...

La raison porte en elle la réponse

Qu'elle ne tarde pas à remettre en question

Ordre et contre-ordre, ça fait des ronds dans l'eau.

L'esprit habitué à tourner en rond y trouve son compte

Le compte de l'habitude qui donne l'illusion de la sécurité.

Parfois il s’ennuie, alors il change les meubles de place

Agrandit un peu le jardin, construit des ponts.

Mais lorsque l'énergie nécessaire à ses activités 

Grandes consommatrices

Vient à manquer... Là, c'est terrible !

Le mouroir, l'agonie, la dépression, les idées noires

Le trou, le vide, le néant, le chaos, c'est terrible !

L'esprit est devenu vieux à force de répétitions.

L'esprit qui pensait s'agrandir, se retrouve tout petit

Il se voit, s'il le peut encore, insensible, exigeant, méprisant...

En dehors de la reconnexion au vivant

Naître et mourir

Il n'y a pas d'issue.

Pas de recette, pas de technique

Chaque pas est le premier et le dernier. 

Déjà publié ici 

Papier Lokta