samedi 4 décembre 2021

Du vivant ... naissance et mort

 
La mort, en parler, y penser
Cela est considéré par le consensus
Comme un signe de dépression.

C'est dire !
Comme tous ces grands penseurs
La tiennent (la mort), loin, loin
Là-bas où je ne suis pas !

Après quoi... cette séparation
Entre ceci et cela, en soi
Quelle souffrance !

Naissance et mort en chaque instant
Dans la paix, sérénité
Le chant du monde si beau.



De ce tableau ...

 

- Je trouve ça très réaliste!
- Par le style oui... si non c'est aussi très symbolique...

Cette rue vide, dans cette ville grise...
Et cette fille qui marche avec son vélo
Et qui nous regarde droit dans les yeux !


Des mots qui trahissent et révèlent

 
Qui peut s'autoriser à mettre en doute
La sincérité d'autrui ?
Et encore parler de malhonnêteté ?

Dans l'instant on est toujours sincère
Sincère à quoi ?
Voilà la question.

Et l'instant d'après ?

Celui qui fait reproche
Est tout simplement en quête de pouvoir
Sur autrui, exigence et jugement.


vendredi 3 décembre 2021

De l'attention

 

Un œil ici, un œil là-bas
Une oreille ici, une oreille là-bas
Une seule bouche.


Déjà ici 


Merci

Des cyclones (14)... Victor


Il était assis sous le flamboyant rouge de sa floraison en ce mois de décembre, captivé et attentif à l'ombre, il la sentit s'approcher.

Elle se tint là un moment silencieuse, peut être qu'elle pensait qu'il ne la voyait pas, mais il la voyait, peut être attendait-elle qu'il lui manifeste quelques intérêts pour lui parler, mais rien en lui ne bougeait.


Le temps suspend son vol... cela arrive, pas si souvent dans la vie courante, Victor est coutumier de ces glissements en conscience et celle-là a glissé avec lui dans la faille. Il la regarde, lui sourit, mais déjà elle n'est plus là avec lui. Elle parle, semble s’égosiller, il ne comprend pas ce qu'elle dit, les mots dans la tête de Victor s'entrechoquent sans cohérence, elle a peur. N'a-t-elle pas vu ?

« Que regardes-tu ainsi ? Dis que regardes-tu ? ». Il va lui répondre : «Je te regarde. » mais l'instinct qui le guide depuis ces années d'exploration solitaire étouffe la parole dans sa bouche, il bredouille maintenant avant de saisir au vol la pensée de ce qu'il faisait là au moment où elle arriva : « Je regarde l'ombre ». Comme elle veut encore parler à ce curieux garçon, elle dit que oui, l'arbre offre un ombrage rafraîchissant alors qu'il fait si chaud !

Elle n'a rien saisi croyant avoir compris, elle cherchera bientôt à comprendre s'il lui dit qu'il ne s'agit pas de cela. Victor sent une grande fatigue l'envahir, il ne veut pas perdre son énergie en des discussions stériles, il se tait sans oublier de sourire. Cela fait parti de son protocole, ne pas se laisser perturber dans sa vision des choses, toujours avec gentillesse, ne pas blesser, ne pas déranger autour de lui, le moins possible, juste ce qui est indispensable à ce travail en lui.

Manuella le regarde maintenant avec un air grave, presque un air de reproche, elle soutient son regard, plonge le sien en lui : « Non, ce n'est pas ça ! Tu ne profitais pas de la fraîcheur, je me trompe. » Et tournant les talons, elle s'éloigne rapidement. 



Mada

Vibration c'est aussi le son

 

C'est ainsi que j'ai marché avec lui
Avec toi aussi
Par vos mots, sons.

Et lorsque vous vous êtes cachés
Mue par cette énergie puissante
Je n'ai eu de cesse de refaire le chemin
Vous retrouvez.

Sans relâche, toute entière
A cette tâche
Jusqu'à toucher le mystère 
De la matière

Son !

Vos labyrinthes dévoilés
Ne sont que prétextes
A la grande découverte.


Déjà ici