J’en
reviens à Ficelle, car il n’y avait plus qu’elle. Attachement ou
amour, j’en avais rien à faire, je vivais à bras le corps ce qui
me la rendait si précieuse. Ce n’était pas de l’obsession, car
le flot qui animait tout ça coulait joyeusement, comme la rivière
qui jamais ne cesse.
Ainsi
nous sommes devenues amis, puis amants, et un jour parents. Les
petits grandissaient, et finissaient par s’éloigner. Devenue mère,
Ficelle avait renoncé à son projet de rejoindre le monde des deux
pattes. J’étais comblé.
La
vie en harmonie ne peut se raconter. Vu de l’extérieur, il ne
se passe rien, c’est d’une banalité morose, personne n’en
voudrait. Mais de l’intérieur, c’est une extase qui se
renouvelle sans cesse, un flot d’amour qui coule sans heurt, un
état indescriptible, en vérité.
On ne sait pas comment on y est
entré, mais je sais que j’en suis sorti.
C'est bien pour ça que les contes finissent avec ces mots : Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants !
RépondreSupprimer:))) c'est vrai ! Notons au passage "et eurent beaucoup d'enfants ! "
SupprimerAlléluia