Le cœur gros déposé
Et moi, m'envoler
Je n'ai plus rien
Je ne suis déjà plus là.
Le
ciel s'est déchiré
Ce n'est pas lumière, ce flash
Éblouissement
juste avant
Une nuit profonde sans étoile
Toute lumière
annihilée.
Tant
que l'on refuse les choses qui s'imposent
C'est sûrement ça le
réel
Ce qui s'impose, sur quoi on ne peut agir
Juste
l'accepter ou le refuser
L'accepter, c'est le laisser finir
Le
refuser, c'est faire durer
Pas de jugement moral !
Les
deux sont possibles
La souffrance n'est pas liée à l'une ou
l'autre de ces attitudes
Elle dépend d'une chimie interne
Sur
laquelle nous avons pouvoir d'agir
Tout pouvoir
Non par
l'addiction à des produits chimiques
Ni par la répétition ou
une quelconque méthode
Là où je ne me sépare pas.
Vient
ce moment, où ce n’est plus une question de niveau
Celui qui
serait le tien, bien plus … que le mien
Tu vois… là, cela
peut parler à chacun
Dans chacune des langues
existantes.
Alors, cette histoire de niveaux
Se
révèle être la marque de l’ego
Le penseur qui se sépare
En
un observateur qui juge.
La plus grande des vanités
Ne
parvient pas à cacher
La si grande souffrance de la séparation.