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lundi 23 mai 2022

« Mais non, répond le diable, je vais l’aider à l’organiser. »

 
Ma mère devenait infiniment attentive, et présente
Lorsque nous étions malades
C’était comme une récompense d’être alité avec de la fièvre
Pourtant je n’aimais pas être malade
Je n’aimais pas non plus cette sollicitude passagère.

Je regardais cela et c’est ainsi que je compris
Combien la peur de perdre l’objet de désir
Influence les comportements
Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun espoir, alors la colère
Première phase du processus de deuil
Cela n’est pas amour, chantait la voix en moi.
 
Surtout ne faire grief à personne
Toutes des victimes inconscientes
Du mensonge organisé autour de fragments de vérités
Des rayons de lumière qu’il faut savoir laisser traverser.
 
Krishnamurti racontait cette parabole :
Un ange marchait sur le chemin en compagnie du diable
Devant eux, un homme se penche et ramasse un éclat de vérité
L’ange dit au diable : « Vous, voici mal ! »
« Mais non, répond le diable, je vais l’aider à l’organiser. »



dimanche 16 mai 2021

"Nos enfants"

 

A tous les enfants, « nos enfants »

Souffrant de nos incompétences

A nous adultes, d'être tout simplement humain.



Marco De Angelis 

vendredi 12 mars 2021

Chassé-croisé, tissage de fils invisibles.

 

L'enfant


Où va l’océan, lorsqu’il se retire loin, loin, là-bas ?"

Me souviens d’un enfant qu’avait jamais vu la mer

Béa, baba, et si calme

Devant la vaste étendue de plage vide d’eau

Il avait reçu le baptême, le saint esprit sur la tête.


Et ceux qui avaient admis par renoncement

Et ceux qui avaient admis à force d’explications

N’ont rien vu de ce qui se passait là

Que c’est grand don que de ne pas savoir

Et vivre d'émerveillement.


Participation à Mil et Une  ici  Merci !



Mots déjà partagé ici, Merci Mathilde

Quoi de plus beau que les yeux d'un enfant qui découvre le monde ...
Merci Miche Gou pour ces lignes d'émerveillement ...
Bises et belle journée
Mathilde ☼♫♪♥

Douceur Mathilde... nos enfants ( ceux que nous avons été) sont toujours là...parfois on peut les voir pointer leur nez.
Ils sont si vivants...
Je t'embrasse


mercredi 10 février 2021

Des portes

 

Dans ce parcours, ce que j'en comprends (c'est forcément subjectif), il y a des portes, des passages vers d'autres « niveaux de conscience » ou encore d'autres états d'être.
Il n'y a pas d'état permanent, je n'en connais pas, un moment y être, un moment n'y être pas.
Une progression ? Non, le vivant Est, en tous points, en tous temps, en toutes circonstances, Etat de perfection. 
Chaque passage laisse une trace dans le corps/esprit. Si bien qu'après plusieurs traversées, il suffit d'un instant pour y être. On sait ce que l'on vient chercher là, on le trouve, on s'en nourrit, et quelque chose d'autre s'accomplit.
Plusieurs portes, c'est mon expérience.

Hier, la "porte du désespoir"... première expérience consciente du « lieu sans pitié ».
Elle avait été envoyée en colonie, elle avait une dizaines d'année, cela se passait mal. La maison, les parents lui manquaient et l'endroit était sinistre. Tout lui était hostile, à un point ! Elle avait même été accusée d'un vol qu'elle n'avait pas commis. Elle avait décidé (croyait-elle) de ne pas se plaindre dans ses courriers aux parents. Donc, elle était là dans cette souffrance tue,  ne s'en défendant pas,  n'appelant pas au secours, ne demandant pas d'aide, ne pleurant pas, faisant face à cette situation...  les choses s'immobilisaient  en elle. 
Et puis d'un coup, après des jours et des jours de cette tension, un basculement. Le temps n'existait plus, elle était là, elle y avait toujours été, y resterait à tout jamais. Ce n'est pas qu'elle avait perdu la raison, elle savait que le jour de rentrer à la maison viendrait, mais à un autre niveau, tout aussi déterminant, plus déterminant que ce que la raison aurait pu argumenter, elle était là, au-delà du temps, de la désespérance, sans attente, sans peur. 

Cet état de conscience est d'une clarté incomparable, l'esprit y est vif et tranchant, en des compétences nouvelles, neuves ! Tout ce qu'il touche il le rend clair, évident, sans l'ombre d'un doute. Position du témoin, qui voit toutes les ficelles, qui voit venir alors le geste précis. La question de l'illusion, de la subjectivité, n'a pas sa place en ce lieu parce qu'il y a action. 

Hier la "porte du désespoir" qui guérit de  la désespérance.  




vendredi 2 août 2019

Enfant de la mer... et ça grandit encore...

Novembre 2011, non ce n’était pas le 11 11 11 qui a fait couler tant d’encre, petit Sam est venu passer un week-end chez mamy miche.
D’habitude quand il arrive c’est tout sourire, là il fait la tronche : 
- Moi, veux voir, Mamydou !
Ha pas de chance pour moi, de l’entendre réclamer son autre grand-mère.

Nous étions dans la montagne avec les chiens, pour la première fois il est parti tout seul du bas. 
-  By » m’a-t-il dit
-  Ok, va ! juste tu fais attention à toi.
Je l’ai rejoint là où d’habitude nous nous arrêtons, nous asseyant chacun sur notre pierre. Il avait grimpé un peu plus haut, juché sur le gros rocher : 
- Juste, tu fais attention à toi !
Je ne pouvais le voir, face à l’océan, la montagne dans le dos, là où tous les matins, un instant, mon esprit se pose sur la ligne d’horizon, ou encore sur la couronne de nuages légers.
Je l’ai entendu se raconter ses petites histoires : « Mes copains les rochers, ils dorment ». Et il allait de l’un à l’autre jusqu’en bas de la pente, comme s’il leur rendait visite.
Sur le chemin du retour, il me dit : « Mon ami le soleil, il est loin, loin dans le ciel. »
Il y avait un fil silencieux des rochers copains à l’ami soleil, un fil qui scintillait dans la clarté du matin. L’enfant était si calme, si tranquille…
Pourtant la veille, au moment de se coucher, il ne voulait pas, il avait peur, des cauchemars, des fantômes, des squelettes.
« Moi, les cauchemars, je les attrape et je les jette dans le champ de cannes ».
Il m’a regardée, m’a demandée sa petite berceuse, celle que je lui chante quand il est là, un bâillement et il s’est endormi.

A la boulangerie, je lui ai acheté son "petit pain cocolat", mais ça, ça ne le fait pas rire du tout que je demande ainsi à la madame, il me reprend : « Pain chocolat ». Ah, je ris, lui toujours pas.
La maison n’est pas loin, nous voici rentrés, jardiner un peu… Il est sur le canapé, endormi.



Photo personnelle

dimanche 23 juin 2019

Magic Gateway

Pour l'enfant ce fut sans choix
Entre timidité et ennui le temps s'est étiré.

Et ce sentiment d'étrangeté, si grand !
Une forme d'autisme peut-être...



Magic GatewayWallpaper

samedi 9 février 2019

mercredi 24 octobre 2018

De l'enfance

Les adultes désignent toutes choses, s'approprier !
Ils cessent définitivement de Voir.

Les enfants ne désignent pas, ils rêvent 
Ainsi il donne espérance de vie
Lorsqu'ils cessent de rêver
Ils commencent à vouloir désigner
Tuant à la fois la "chose"
Et l'enfance qui respire en eux.

Les enfants savent oui
Ils sont au contact d'une voix 
Qui leur montre des évidences
Mais ce n'est pas simple !
Une petite voix intérieure qui peu à peu 
Sera recouverte par les cascades tonitruantes 
Du monde des grands.

Les adultes mettent en forme, écrasent
Impriment, imposent, effacent
Explosent, canalisent, redressent
Structurent, formatent
L'esprit du petit enfant deviendra vite la proie 
De ce tohu-bohu mental implanté dans sa petite tête.

L'outil de communication perdu 
Chez l'homme est cela même
Une forme de conscience permise 
Par tant d'innocence 
Qui s'est vue étouffée par tant de calculs. 

L'histoire de la raison devenue folie.


mercredi 6 juin 2018

Quand vous étiez petits encore...

Avec les petits nous avons été au parc cro-cro
Seul parc animalier à La Réunion
C’est bien ainsi, que les animaux en cage !

On y va… pas tant pour les crocodiles qui dorment affalés dans les bassins de béton… les enfants pour l’aire de jeux qui les attire dans le fond du parc, la grand-mère pour leur faire plaisir, et puis l’endroit est ombragé agréable à la promenade.

Des volailles, de jolies volailles vivent en liberté, au milieu des crocos encagés, ça c’est rigolo.

Près d’un poteau l’enfant pousse du pied … et se met à crier.
C’est un endormi, comme on dit ici, heureusement indemne. Tout noir, cuirasse de couleur, l’enfant l’avait pris pour une pierre.

La fatigue commence à se faire sentir, la mienne parce que les petits ne la sentent jamais, ils s’écrouleront dans la voiture.
Ils râlent lorsque je parle de rentrer… Oh, regarder, ces poussins comme ils sont mignons !
Nous voici le plus près possible, mais pas trop…
Le coq veille, oui, il veille sur sa famille, poule et poussins, si fier. C’est que la poule est occupée, et tout à la tâche de nourrir les petits, elle gratte les graviers, la terre, a la recherche de miettes.
La poussière vole dans la chaleur, derrière elle les petits s’affairent à picorer.

A l’écart, un poussin isolé, et je ne vois plus que celui-là qui déjà a compris, déjà s’est lancé dans l’aventure, il gratte, gratte avec ses petites pattes !



Photo perso

vendredi 22 décembre 2017

CORPS ET clair obscur

Toute nue, elle était toute nue
En tant de grâce
Avec cet air enfantin
C'était infiniment troublant.

Troublée je l'étais
D'une manière absolument
Enfantine...