Question / réponse

 
Tout changement de niveau vibratoire
Se communique de points en points
Le mental demandera des explications
« Qu’est-ce donc qu’un niveau vibratoire ? »
 
C’est à tord, qu’on refuserait  la question
L’être tout entier est convoqué au changement.
 
Qui va répondre à la question  ?
Le mental peut-il cela ?
Être le questionneur et ce qui apporte la réponse ?
Je dis que Non
Si la question est sincère
Le mental est "ce qui ne sait pas".
 
La juste réponse, à la question
« Qu’est-ce donc qu’un niveau vibratoire ? »
Ne peut venir que du silence, là où le mental se tait.
Dépassé et englobé par le processus de la question
L’être tout entier écoute
La réponse vient alors d’un autre point, en résonance.

Le discours mental

 

Chacun de nous, murmure des mots, ou des sons, ou des mouvements, en résonance avec la musique du monde... cela ne fait pas des vérités, ni des explications...

Ainsi quand tu dis : "la lumière ne fait elle pas vivre l'espace ?", je ne sais pas. Mais je suis bien certaine qu'en toi, cela éclaire quelque chose.

Hé bien encore un bon exemple de la façon dont notre discours mental nous accompagne.

Tout est mental

 

- Tout est mental !

Et puis dans un virage

- Seuls les actes comptent

Mais qu'est-ce qu'un acte 

Si ce n'est une pensée ?

Tout est mental

Et puis voici que l'on change d'idée

Comme on change de …

Mais qu'est-ce qu'une idée

Si ce n'est un acte parfois invisible ?

Déjà publié ici

Le mental prisonnier...

 
Ce n'est donc pas quelque chose vers lequel on tend
D'efforts …
Ni que l'on retient.
 
Le mental veut se souvenir
Pour la vengeance ou la gratitude
Et c'est même chose, du poison
Produire le temps de la loi de cause à effets
Pourquoi cette tension ?

D'où vient cette tension ?
De tant de désirs
De tant de peurs
Retenir, efforts...
 
Mais en vérité
Aimez ça, non ?
Le justifiez alors
C'est la vie qui veut ça …
 
Faux !
C'est faux.

Nazanin Fakoor

Ces chaînes

 

Ne pas se laisser enchaîner
Par ce qui est prévisible.

Le mental

 

Des pensées contre des pensées

C'est bien le travail du mental

Et le mental est puissant

Il déplace les objets

Les fait entrer en collusion

Il fait les guerres et les paix

C'est le mental qui construit les ponts

Et les détruit aussi.

Le problème du mental ce n'est pas ce pouvoir de réalisation

C'est que ce pouvoir s'est développé contre la nature

Dans le but de maîtrise de la nature

Et de fait le mental humain est déconnecté

Cette déconnexion est folie.

Il suffit pour s'en assurer de voir l'étendu des dégâts

Les pollutions, les forêts, les océans pillés

Les animaux condamnés, les sauvages et les domestiqués

Les sociétés dominées et au service de cette quête de pouvoir

Alors les discriminations, les famines, les injustices

Le mensonge, les incohérences, la souffrance.

Déjà publié ici

Conversation avec le chat

C'est, vois-tu petit chat

Que les chants humains parlent d'autre chose

Que ce qui te fait

Mais dont tu ne saurais jamais te séparer

Que conscience s'en fasse.

Il y a toujours un fond de tristesse

Les chants se souviennent de ce qu'il a fallu quitter

Non cela ne fut pas un choix, une marche qui s'imposa.

Ils parlent tout autant, de l'abandon

De la perte que de l'espoir

De ce qui dure que tu ne connais pas

Quelque chose vibre fort, dans les fibres du cœur

C'est un appel si puissant vers l'intime parfaitement étranger.

C'est une joie aussi

Qui étreint, une si grande intensité

A la limite du soutenable.

Et puis, en ces chants...

Oui, l'arrogance, méprise

Quand l'homme va en tellement de démesures

Tant d'atrocités et de souffrances !

C'est sûr tu es au-delà, toi

Déjà publié ici

Dans l'ombre de son ombre

Transgénérationnels les effets du désir de continuité ?

Sans aucun doute, il en est ainsi

Par la puissance du mental ce désir a pris forme

Une forme perverse qui se dissimule

Cherchant sans cesse à échapper au Réel

Celui qui efface les traces

Pour que le toujours nouveau soit.

Dans l'ombre de son ombre

Cette forme distille son poison.

Déjà publié ici

Question de vocabulaire ?

« Pas âme qui vive »
Quelle drôle d'expression !

L'âme fait le monde, et pourtant
Le vivant naît du néant
Il est naissance et mort. 
 
Là où l'esprit mentalisé pense
L'un ou l'autre, l'un sans l'autre
Il se trompe et ne trompe que lui-même.

 Michael Kenna

Aplanir, c'est aplatir...

Quand le mental a tout aplati

Le désir taraude corps et esprit

Ultime tentative de mettre un peu de vie

Quelques poussières de vivant dans cet ennui !

Islande

Tout est mental...

Tout est mental

Cette assertion rabattue par la raison

N'est plus que peau morte.

"Tout est mental"

Et s'offre alors des paysages infinis

En couleurs, en lumière

Et la nuit si profonde.

Le jour et la nuit ne s'opposent pas

L'un ne saurait être réduit à l'autre

Et lorsque le point fixe opère le glissement

De l'un à l'autre, en lui un moment magique.

Passage à travers un no man's land

Bref, intense, irréductible instant de vérité...

Tout est mental, matière en incessante transformation... 

Déjà publié ici 

Vladimir Kush

La fleur au fusil

Ils diront, ceux qui ne voient pas

A la seule façon qu'ils connaissent

Qui est de juger de l'autre

Et de justifier de soi

Ils diront sans conscience

« Ce monde est le nôtre ! »

Qu'ils vont le défendre

Le construire encore

Ou le détruire, c'est même chose. 

Déjà publié ici

La révolution du silence

La prison est mentale
Et le mental produit ce monde
Ici nommé "le monde des hommes"
Ou encore "la cité perdue"
Tant nos sociétés et les règles qui les régissent
Et les institutions, et les discours des spécialistes
Et le niveau des relations qui y sont permises
M'apparaissent en dissonance, en rupture totale
Avec une autre dimension perçue dans la nature
Nature, essence de toutes choses
Et c'est bien en moi que cela se fait
En "moi", là où la prison de ce mental atrophié est sans effet.

Comme sortir d'une ville tellement bruyante
En tellement d'arrogances, de niveaux d'intolérances
D'indifférences, de mépris, d'exclusions
Ici sur le trottoir des pics hérissés pour que ce "sans logis"
Ne puisse s'installer que c'est pas bon pour le commerce !
Derrière des murs, entre ces murs, des enfants soumis à la règle
Leurs esprits et leurs corps entraînés, conditionnés
A "la bonne forme", toujours "la bonne forme" qui s'impose !

Sortir !  c'est interdit !
Ils sont fous !
Ils ne peuvent rien en vérité contre cette liberté intérieure
Ces glissements en esprit, cette ouverture en conscience
Mental, tout est mental
Et au-delà de ma petite personne qui y trouve son compte
C'est bien certain ! des informations s'échangent
Des informations comme des grains de sable
Dans les rouages de la grande machine du système sociétal
Qui s'est auto-proclamée, ordre du monde. 

Déjà publié ici  

Panshashyria

Faire exister...

Nous parlions de naissance, la naissance

Ce moment de sortir du ventre de sa mère

Temps zéro, à la minute près avec la modernité.

Nous en parlions... elle était dans ses calculs

Qu'elle trouve le temps long, que cela fait 86 ans

Et puis non elle s'était trompée, elle a rectifié.

Je lui fis remarquer que son histoire de vie

Avait commencé avant... que le fœtus entend

Voit, tête, se retourne tant que cela est possible.

Un temps d'arrêt... Oui, dit-elle

Oui, mais dans ce temps-là le fœtus n'existait pas

On ne commençait à exister qu'à la naissance !

Et de rajouter que c'est pour ça que les enfants

D'aujourd'hui, sont plus avancés, on les pense

On leur parle, on les prend en photo

Alors qu'ils sont encore dans le ventre de leur mère.

Là !!!! elle voyait, elle se souvenait !

Magie de VOIR

Magie de l'instant présent

Je lui dis combien c'est beau et juste ce qu'elle dit-là.

Oui, me répond-t-elle, oui, on fait exister les autres

Dans nos têtes, si non ils n'existent pas

Je parle à Léon comme s'il était encore là

Et il est là, dans la maison, avec moi. 

Faire exister  

De notre relation au monde

Tous ces efforts !

Pour faire exister cette réalité

Après quoi tous ces efforts !!!

Pour fuir cette réalité.

S’arracher les cheveux

Comme se cogner à un mur transparent

Que l’on ne voit pas.

Comme si, se cogner dessus

Pouvait le rendre visible, alors on pourrait

Le démonter.

                                                               Isaac Cordal

kafkaïen

La tragédie du mental 

Avoir l'absolu pour désir
Et prétendre le réaliser avec le relatif.

Du corps

Parfois je sens cela si près

Être en mesure d'ouvrir une ligne, un passage

Que nous pourrions en grand nombre traverser

Comme lorsque vous étiez petits

Que je disais que je soulèverais des montagnes pour vous

Et je l'ai fait.

  Arnar Kristjansson | Iceland

Au coeur de la matière

La tension de devoir prouver, de devoir convaincre, de devoir enchaîner des idées.

La tension de devoir appartenir à une société, à un groupe d’intérêts, d'opinions, un groupe d'amis et même une famille.

Tout cela me quitte, et les peurs qui vont avec.

Toi, je te rencontre où je suis.
 
Construction mentale ?
 
Tout est mental
Et dans le mental, des niveaux
Cristallisation dans des schémas rigides
Maintenus par des conditionnements ignorés
Fleuves souterrains de l'inconscient
Jaillissement de l'énergie fluide
Perçue dans la vibration.

L'image de toi, bien sûr qu'il y a toujours une image pour l'esprit
Est de cette nature vibratoire
Transparence d'un sourire
Densité de la concentration
Vacuité d'un espace libre. 

 Andrea Benvenuti

L'oiseau du passé

Et ça s'accroche et ça s'accroche

Tout est derrière déjà

Mais par la force du mental

S'accrocher encore

En des espérances

Ou des regrets..

Respire

Oui, respire

Laisse le souffle s'échapper

Celui-là porte la noirceur

De toutes les trahisons

De tous les renoncements

De toutes les peurs

Qui appartiennent au passé

Tous les passés. 

 Source

Au-delà des discussions

Je ne crains pas ce que tu sais
Je le connais aussi, et ce n'est pas s'en accommoder
Ni faire avec, c'est créer à partir de cette matière
Mentale, tout est mental c'est indiscutable.