Qu’aucun ne peut y répondre
Sans en faire trop ou pas assez
Là…
L’ultime
La rencontre
Deux êtres
Ne cherchant plus à se consoler
De cet état si beau.
Ariaga : Tu le dis autrement mais très bien, il faut du noir pour que la lumière brille.
- Dans l’œuvre alchimique, oui il en est ainsi.
Ni "toi", ni "moi" ne faisons la rencontre, la relation la réalise
Il n'y a pas de véritable relation en dehors de la connexion au chant du monde
Il n'y a de véritable relation que pour ce qui en nous est connecté
Le corps bien sûr !
Rien ne vit qui ne soit connecté
Celui qui écoute en sa propre matière perçoit en sensations
En intensité, non ce qui lui appartient, mais ce qui se partage dans la relation.
Écouter c'est ne laisser exister aucune séparation
Tout entier, cela ne fait pas dissolution mais Être.
Esprit et corps ne font qu'un
La matière est énergie, lumière.
L'esprit en l'homme est prisonnier de la matière dense
Celle où la lumière fait des ombres, des ombres qui s'animent
Qui prennent les rênes, se dressent, s'opposent
Ne se reconnaissent pas.
"Un" et pourtant différenciés.
Tu tissais... les fils de l'amitié
C'est amour...
Bien sûr que c'est amour !
C'est amour encore sortant de la maison
Respirer l'air frais du matin
La lumière juste posée sur la montagne.
Tu sentais bon la terre, l'humus, le sous-bois, souche tu étais
La souche accueille sans choix, se laisse habiter
Transformer par tous les habitants de la forêt.
Tu te souviens de là d'où tu viens et de là où tu retourneras
Et puis le vent se lève, il vient de si loin
Les portes du désert, sables blancs, murs blancs
Ton enfant dans cet éblouissement.
Enfant différent, solitaire, vaillant, protecteur
Tu parles, toi le muet, tu parles à tous et à tout
Et puis le vent se tait.
Sur d'autres flux tu voyages, espace-temps modifiés
Tu rencontres tes maîtres
Ceux qui transmettent à travers tous les temps.