Affichage des articles dont le libellé est parole d''ailleurs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est parole d''ailleurs. Afficher tous les articles

lundi 7 août 2017

De l'être

C'est bien cela que j'ai aimé en toi
Cette maîtrise qui n'est pas de l'étouffoir
Qui dresse la tige, perce le plafond
Je l'ai aimé aussi malgré toi.




Kundera L'insoutenable légèreté de l 'être.
 

jeudi 3 août 2017

Le jugement dernier

Il y en a qui méritent et d'autres qui déméritent
C'est comme ça au pays des censeurs
Moi, j'ai démérité, des centaines, des milliers
De fois, on me l'a signifié
Qu'importe !
Que pourrais-je faire d'autre ?
Me rendre conforme ?
Conforme à quoi, à qui ?
Dans quel état ?
De peur, d'angoisse de démériter encore ?

Alors oui, c'est un choix
Le choix d'aimer sans attente de réciprocité. 




Rogier Van Der Weyden
Le retable du jugement dernier

lundi 17 juillet 2017

En t'écoutant...

Peut-on se perdre ?
C'est étonnant ce que je sens là
Qui fait la confiance absolue
Non, on ne peut pas se perdre
Tout au plus s'éloigner un peu
Et encore...
Ce sont les récréations, rien de plus.

 
Mais alors si l'on ne peut pas se perdre
C'est que tout est écrit !
Non, pas comme cela pourrait être
Entendu
Un créateur et un exécuteur
Un penseur tout puissant et une armée
D'esclaves à son service, ce n'est pas ça.

Notre conscience quotidienne
Si petite, surgit dans cet intervalle
Incompressible, entre la fulgurance de "l'idée"
Et la lente progression du temps rendu nécessaire
A l'exécution, la réalisation, l'incarnation
Elle naît et meurt dans cet intervalle.

Identifiés à cette petite flamme
Alors que nous sommes la nuit tout autour
Profonde et vaste, lumière noire, à l'infini.






lundi 10 juillet 2017

Entraînement à l'obéissance et l'affaire des vaccins

Avec la question des 11 vaccins qui deviendraient obligatoire en 2018, c'est évident !
Ils préparent les esprits à accepter non seulement les vaccins, mais surtout le principe de l’obligation qui vient s’immiscer dans la sphère privée…
On vous informe ainsi que votre vie, vos enfants, appartiennent à l'état.
Avez-vous voté pour ces gens-là ?
Est-ce cela la démocratie ?
Impuissants êtes-vous rendus ?

C'est à cela qu'ils vous entraînent, et ils le font depuis que vous êtes tout petit, et ils l'ont fait par l'intermédiaire de vos parents, de votre famille, de l'école, du travail. Ils vous entraînent à l'obéissance aveugle, contrainte, sans choix.
Ils vous entraînent au renoncement à votre propre souveraineté. A votre tour d'être leur sbire. 
Ainsi vous direz comme ma voisine pour la chimie qui détruit la terre, vous direz : «... si non on n'a rien » Tiens encore un RIEN !

NON, NON, NON.
Il suffit de dire NON.
Non aux vaccins, non aux obligations, non au mensonges de ce système qui s'impose par la force.
NON.




samedi 1 juillet 2017

Par-devers-soi, garder

Ils sont avec leur dieu, comme …
Vous êtes avec ce qui vous fuit toujours
Vous abandonne sans cesse
Le temps, l'argent, la jeunesse
Et même l'amour en cet amant capricieux
Ce que vous aurez chercher à saisir
Chercher à garder par-devers-soi
Emprisonner y compris en des définitions
Des concepts qui ont renoncé à l'hypothèse
Qu'il vous faut des certitudes
Des croyances...


Ce sont vos croyances qui vous tiennent éloignés
Déconnectés de votre propre intimité
Ne plus se reconnaître...
Ne connaître que l'attente
Le feu du désir jamais assouvi
Jamais pleinement assouvi
Or, l'expérience dans sa qualité de complétude
Quand elle se retire ne provoque aucun manque
Ce qu'elle a réalisé en soi, ne peut plus être perdu
Révélation de sa propre nature...
Non qu'elle fusse singulière et pourtant elle l'est aussi.






vendredi 9 juin 2017

De la spiritualité

La spiritualité qui ne serait pas prétexte
Confusions mentales et sentimentales
La couverture cachant la misère, les souffrances
Ces mots vides, tautologie !
C'est alors que la définition se révèle tout autre...

La spiritualité qui ne servirait pas d'alibi
Intolérances, diktats de la "bonne forme"
Rejet de l'autre ou encore son imposition en force
Hypocrisies, arrogances
Et haines confondues.

La spiritualité comme la respiration
De l'arbre, de l'animal, du petit enfant
Et encore ce grand vieillard assis sous l'arbre
Et la femme, si belle, en corps et esprit
Telle la liane, elle danse.

vendredi 26 mai 2017

Poser le verre

Rester devant ce qui est incroyable
Incompréhensible
Comme ça, tranquille
Sans chercher d'explication
Oh bien sûr on peut toujours en trouver
Et une autre fois, on en produira
Mais là,
Juste rester comme ça...

jeudi 11 mai 2017

De la pyramide, c'est du lourd !

De génération en génération
La légitimité par la génération 
A donné naissance à cette caste
Qui sait
Pas tant pour eux
Pour tous les autres !

Leur apprendre l'obéissance
Leur apprendre le respect de l'autorité
Leur apprendre la soumission à l'organisation
Jusque dans leur propre esprit.

dimanche 7 mai 2017

Oh ma différence

Il est possible que l'être humain soit naturellement raciste, agressif, possessif, et que cela ne soit pas naturel du tout d'être porté à accepter l'autre dans sa différence, quelle qu'elle soit.
Un jour, j'ai découvert que dans ma famille on était raciste
« Ton bicot ! »
Cela parlait d'un correspondant algérien, avec qui j'entretenais par courrier une véritable relation depuis un long moment.
Il y avait les mots, il y avait le ton, il y avait les rires de la fratrie à table, et mon effroi, les bras m'en tombaient vraiment.

Déjà que cela n'était pas facile entre eux et moi, alors là...
Avant je pensais que c'était à cause de ce que j'étais, découvrir que c'était à cause de ce qu'ils étaient, ce qui est encore plus difficile à vivre.
Alors ?
Oui, accepter cet autre niveau de différence, mais pourquoi eux ne m'acceptent-ils pas ? 

 

mercredi 12 avril 2017

Abyssiales

Plus le calme descend en toi
C'est physique, perception accrue
En ces profondeurs, sans peur
Traverser des couches et des couches
De sons étranges, traverser encore
Densité en transparence.

jeudi 6 avril 2017

samedi 1 avril 2017

Des images hologrammiques


Je ne comprends ces oppositions, conflictuelles parfois, entre réel et virtuel.
Rien existe tout est dans ta tête !
Mais non, car alors comment le cerveau lui existerait-il ? Voilà où j'en suis : 
la réalité n'est pas cette représentation d'une matière solide, en des objets plus vrais que nature. Tout est information, nous baignons dans un flux d'informations, nous sommes ce flux informationnel, nous sommes connectés intimement à l'existence même de la réalité. Réalité qui au regard du consensus (représentation liée au niveau moyen de conscience dont cette espèce est majoritairement capable) s'oppose à ce qui est dit : virtuel.
Il est aisé de vérifier que ce qui est étiqueté « réalité » n'est autre que ce qui est maintenu dans une forme par les croyances (religieuses, scientifiques, perceptives, émotionnelles, sentimentales, instinctives). Aussitôt que ce réseau de croyances s'affaiblit, se met à fuir, ne serait-ce que par les conditions de veille de l'organisme, cette prétendue réalité s'évanouit, s'absente, plus ou moins durablement, plus ou moins définitivement.

Ainsi il n'y a pas lieu d'opposer réel et virtuel, juste une question de compréhension, de densité mentale, de conscience. La manière dont l'observateur se saisit de l'information.

mercredi 29 mars 2017

Remember

Le corps se met en action
Sous l'impulsion d'une nécessité
Celui qui se souvient d'où il vient
C'est où il va.

jeudi 23 mars 2017

Dans les mots...

Un exemple, les enfants à l'école viennent de s'installer, les 9 autour de la grande table, tous du même âge, 7 ans, ils piaillent, je parle, ils ne m'entendent pas, j'ai mal à la tête, etc.
Ça bout à l'intérieur, je contrôle l'énergie le plus longtemps possible, essayant de négocier avec les marmailles des conditions pour se mettre au travail, sans succès. Je finis par élever la voix, menacer, punir.
A aucun moment, je n'ai admis que les enfants sont dans ce mouvement de turbulence, admis que cela me met en difficulté. J'ai sauté à pied joint, dans le déni, tendant vers ce qui devrait être, fuir cette situation inconfortable qui remet en cause.
Alors que dans l'acceptation de ce qui est, mouvement interne lié je pense à l'amour, quelque chose d'autre devient possible et c'est la fin de la violence sans qu'aucune volonté ne vienne s'en charger.
A tout moment cela se peut, il n'est jamais trop tard.

Il y a dans tes mots présents une forme de prolongement à ma réponse sur la souffrance.
Il n'y a que l'amour qui puisse effacer, le réel lâcher prise est un geste de cet « amour-là ».
L'amour pour la vie et pour l'instant, l'amour pour ce qui est à vivre déracine le germe de la violence, la souffrance en est un beau aussi.
L'acceptation est effacement.
L'effacement est légèreté et spontanéité, liberté.


dimanche 19 mars 2017

Le p'tit cadeau du ciel

Le p'tit cadeau du ciel
Vrai, c'est vrai
Cette petite chatte arrivée dans la cour
Un soir au couchant, alors que dans la journée
J'étais retournée sur le chemin de St Jacques
Souvenir en résonance de cette rencontre
A la frontière entre France et Espagne
D'un pauvre chat borgne et malingre.

Il y a maintenant six chats dans cette maison
Et d'autres avant eux …
Tous différents, c'est sûr !
Celle-là, si douce, si particulière, en des gestes...
Et puis, la première nuit qu'elle a passé ici...

Je dormais, quand je fus réveillée par un vacarme dans la cuisine
Il y avait là, un chien... la porte ouverte, mais il ne sauva pas
Il a grogné, « Hé mon gars, tout va bien ! »
Un pauvre chien, tout dépoilé, maigre, une cicatrice au cou
Lui ai donné à manger, la petite chatte sur les talons
Me retourne, il n'est plus là
Bon, il a du repartir par la porte ouverte
J'avance dans la maison, bon sang, il est dans la pièce borgne
Couché en rond, non sur le lit, juste à côté
Il ne bouge pas....
« Dors, mon bonhomme, moi je vais aussi me coucher
On verra ça demain »
Oui, je suis bien décidée à le garder, même si la propriétaire ne veut pas
De chien dans la maison.

Le matin, il avait disparu, je ne l'ai pas revu, et personne n'a pu me dire d'où venait ce chien.

Je sais, j'ai déjà raconté cela
Mais il me fallait le raconter encore
Le p'tit cadeau du ciel, en rond, dort tout près sur le bureau...

jeudi 16 mars 2017

Du nationalisme

La France aux français
Famille, patrie
Tous aux abris !
Ah non, à l'attaque !

Cette page en moi,
Ne s'est pas imprimée
Je ne sais pas pourquoi
Elle est vierge.

Le sens du sacré
Si c'est de ça dont il s'agit
N'est pas, en moi
Lié à la propriété.

Il traverse toutes les frontières
Dans toutes les directions
Sans limitation.

dimanche 5 mars 2017

De l'opacité, l'esprit mangeur de...

Il y a des personnes très opaques
Ce n'est pas une question de couleur
Ni celle de la peau, ni la couleur de l'énergie.

La lumière de l'être vient de l'intérieur
Comme celle qui irradie la veille des cyclones
Témoignage si beau.

Toutes choses, chaque particule
Rayonnant alors de sa propre lumière
Au cœur de la matière.

vendredi 3 mars 2017

Tu veux un petit souvenir ?

Là, où cela te fait des souvenirs
Voilà c'est ça !
Cela ouvre sur d'autres souvenirs
Plus profonds
Des souvenirs d'autres mondes.


mercredi 15 février 2017

Du non-faire

Du non-faire...
Oui, le lâcher est du non-faire
De cet espace qui n'est pas une place
De ce sens qui n'est pas une direction.


Que se passe-t-il avec les émotions ?
Elles sont compressées, ce n'est pas du déni.
Que se passe-t-il avec les pensées ?
Celles qui tournent en rond
Celles qui font barrages
S'évanouissent, le mental est clair, disponible
Il résout, traite avec efficacité les informations.

Conduite intérieure

Lâcher prise …
Mais qui et quoi ?


Justement dans le lâcher prise
Il n'y a pas de qui ou de quoi
Si non, ce n'est pas du lâcher prise
Laisser-aller, renoncement, indifférence
Soumission, déni, apathie, etc.
Il n'y a pas d'injonction qui puisse produire le lâcher-prise.