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lundi 25 janvier 2021

Ces expériences...

 

Certaines expériences se font
Revendiquées par le développement personnel ou spirituel.

Mais à mon sens elles révèlent une autre dimension 
De notre relation au monde.

Autre ?
Au-delà de toute représentation.




Justin Hartney

mercredi 20 janvier 2021

Ce cri... à l'aube... depuis le temps... terrible

 

Le cri du cochon

Depuis le temps qu'on les égorge

Ils ont appris ce cri

Terrible !


Je le dis parce que dans ce village

Au petit matin, à l'aube

Le cri du cochon qu'on tue 

C'est terrible !



L'homme de la Mancha 

samedi 2 janvier 2021

Heart door

 

Cet état de conscience, appelons-ça ainsi
Où l'esprit est touché et touche quelque chose
De cette intimité sans limite
Qui ni ne commence, ni ne finit
Ne rend pas apte à mieux vivre
Les circonstances de l'existant.

L'esprit est tenté de se fondre
Il parle d'océan cosmique
Mais en même temps il est retenu de le faire
On peut parler d'empêchements
D'un travail de purification
Tout ce que l'on dira ne sera que justification
De ce qui échappe à toute volonté.

La volonté de l'un, la volonté de l'autre
C'est ce que le mental imagine
Pour donner un sens à ce qui n'en a pas.

Cet état de conscience en tellement d'ouverture
De béatitude, approche de loin en loin
Le chaos originel.




Quynh Ton

dimanche 6 décembre 2020

Du chemin qui n'est pas...

 

Cette dimension où ce qui se dit, se vit

Profondément, intensément, sans intermédiaire

Sans intermédiaire possible il n'y a pas la place pour ça...


Mais où étais-tu donc pendant ce temps de vivre entre deux mondes ?

C'est donc qu'il fallait vivre cet entre deux mondes

Celui où l'Homme est encore à naître.


Je ne crains pas cet accouchement

C'est expérience

Surfer la vague de la déchirure du voile déjà

De la gestation, et enfin délivrer l'enfant

Être vide de cette présence en soi

Un si grand vide, vacance.


La véritable complétude est vide, vacuité qui effraie les petits esprits.


Oh grand esprit dont j'entends la voix dans le vent...

Le vent, illusion de mouvement

Illusion pleinement reconnue.





Benoit Courti

mardi 6 octobre 2020

Dans cette transparence

 

Comme il est bon

Ce calme, ce silence

Cette pose, repose


L’œil est vif

La vision claire.



Stefani Banerian

mardi 29 septembre 2020

vendredi 18 septembre 2020

En ce ciel, la profondeur de l'océan

 

En ce ciel vacuité, si lipide, cristallin

L’océan resplendissait d’un bleu profond, indéfinissable.


Et dans le calme qui l’habitait en clapotis légers

On pouvait l’observer dans son infinité

Comme si l’œil pouvait loin, très loin, se projeter

Entre cette fine couche où se rencontre l’eau et l’air.


La ligne d’horizon avait disparu

Et pourtant ne se confondait ni avec l’un, ni avec l’autre.


Les baleines étaient là, c’est sûr, en ces eaux profondes

Inutile de les chercher du regard, elles y étaient de passage

En cette beauté éclatante

Pas un souffle, pas un bruissement, seul le soleil vibrait l’air.


Et là, c’était perceptible comme l’était la communion de toutes choses

La feuille avec le ciel, et même le ruban de goudron

Et même les autos, et tous ceux qui ne le savaient pas.


 

Frédéric Lamy

Pour le meilleur et pour le pire

La question d'éveiller, d'élever les esprits, d'ouvrir les yeux, des autres bien-sûr, a été posée.

En elle repose ce qu'il y a de plus beau et de plus laid dans les relations humaines.

Le plus laid :
Ces egos, ces penseurs, ces spécialistes, ces décideurs, hommes de pouvoir ou encore aspirant au pouvoir qui confisquent en l'autre le lien au monde. Quelque soit la façon d'opérer, et certains iront jusqu'à prétendre le faire dans le respect, cette pratique si courante je la condamne de tout mon être.
Cela commence avec ces parents éducateurs dans cette si haute idée de leur rôle parental, ils savent tout de ce qui est bon pour leurs enfants et par extension bons pour tous les enfants. Et puis l'école, les psy, les travailleurs sociaux, les politiques, les philosophes, les sociologues, et même ma voisine !
Dans sa démesure l'homme perdu prétend avoir des réponses pour autrui, lui qui ne sait pas où il va, s'arrogeant le droit d'indiquer au passant "le chemin qui n'est pas". Il ne témoigne pas de sa propre expérience, non ! Au bout de ses raisonnements, de ses idées fixes, il tient ce discours sans qu'on ne puisse percevoir en lui le moindre doute.
Paroxysme de la déconnexion de sa propre relation au monde, donner sens à ce vide en soi par "savoir pour l'autre", "savoir pour soi" étant impossible. 
Trouver l'énergie pour survivre dans ce curieux frottement de la controverse.

Le plus beau :
Quand dans la rencontre conscience se partage, que ce qui s'allume en toi, s'allume en moi, que ce qui s'allume en moi, s'allume en toi. Qui fait quoi ? Et quelle était l'intention si ce n'est celle du monde ? 

"Croissez et multipliez-vous", ils n'ont pas compris... ils ont fait toujours plus d'enfants et se sont fait éducateurs. 






jeudi 10 septembre 2020

D'avant la porte qui s'ouvre et se ferme.

 

Cette position en esprit

Position en l'espace qui n'est pas la place

Ni au-dessus, ni en-dessus.


Rien n'est à atteindre

Rien à perdre, rien à gagner

D'avant la porte qui s'ouvre et se ferme.



mardi 25 août 2020

Du processus en soi

 Ce sentiment, plus que sentiment, d'être lié au tout

Fait son chemin, et il le fait déjà dans l'incompréhension
Quelle solitude et quelle désespérance !

C'est innocence, c'est amour
Un amour qui ne cesse d'interroger les attachements
Qui se suppléent au lien qui nous fait au monde
Des attachements causes d'abandons
Insupportables abandons
Qui déchirent jusque dans le corps
Alors même que le corps est le lieu sacré
De notre lien profond.




Hari Lualhati 

mardi 21 juillet 2020

De la guidance...en écho


Anonyme : "Et puis est venu ce temps, où voir le signe mettait un arrêt net, tranchant, ne plus aller en expérience."
Comme si l'erreur (le loisir de l'errance) était devenue impossible.

... suite : Et puis... ce temps de l'expérience se réduisant encore et encore, ouverture/fermeture toujours plus rapide, mais en fait plus efficace, pleinement accepté.

Être aspirée par le mouvement
Atterrir en son centre
Immobile, vide
Si vivant...
Être cette vibration pleinement
Non plus surfer la vague
Être cette vague
Chacune des molécules d'eau
Et l'onde...
Ne pas bouger, surtout ne pas bouger
Et puis doucement se mouvoir.


C'est encore-là, dis !
Alors accomplir son premier pas.
Cet acte imperceptible.




dimanche 28 juin 2020

Sous les yeux clos ...


Mourir...
Au bout, tout au bout
D'un si profond lâcher prise.

Les fils qui retiennent
Se dissoudre, un à un
Sans retour possible.

Et sous les yeux clos
Des cieux sans fond se présenter


© Nicolas Lefaudeux,_2017

jeudi 25 juin 2020

Du vivant et de la bulle ...


Pourtant ça danse
Au-dessus de cette bulle !

Le vivant ne lésine pas
Tous ses moyens sont là
Pour accueillir le nouveau-né
L'accompagner dans ses premiers pas
Sur le chemin qui n'est pas.

Une seule chose qu'il ne peut pas
Le vivant
C'est décider pour celui qui est enfermé.




CharllieeArts

vendredi 19 juin 2020

Ce mariage ... en soi.


La sensation n'est pas abstraction
Impossible à comprendre là où la sensation
Calibrée, définie, se limite à la répétition
Disant ceci est réel et cela ne l'est pas
Surtout ne pas franchir cette ligne.

Ah, si dans l'état de sommeil...
Et cela se réveille en disant l'incohérence
Des rêves, ou encore chercher à les interpréter
Ce qui revient à ramener une matière vivante
Dans les cadres de la bonne forme inerte.

Écouter ce dialogue intime...
Là où les corps échangent si librement.

Ton parfum, sauvage, pénètre
Les pores d'une peau vibrante
Je ne sais plus où je suis
Peut être ce parfum
Peut-être cette peau
Peut-être les deux
Ou encore ni l'une, ni l'autre
Qui se marient en moi.




Tifenn Python

Le vif du sujet


Et là où se dit le mot tête
Que cela est "ma tête"
Et tout en haut un crâne
Et des cheveux aussi
Là, poussant au dessus
Une émanation électrique
Et l'image qui se présente
Entrelacs de racines
Qui plongent dans un dedans
Si profond.

Et encore l'image d'un réseau
Communications sans frontière
Où les fibres ne sont pas que des conducteurs
Vivantes elles communiquent d'elles-mêmes.

Que cela choque le "bon sens" du non-sens
C'est plutôt positif...
Et pourtant ce n'est pas le but.




 Joanna Krótka

dimanche 14 juin 2020

De l'effet domino ...


La porte de la cohérence qui avait été bouclée
De l'intérieur par la raison dominatrice
Dictature de la toute puissance
Cette porte, une force extérieure l'ouvre.

Ça c'est vraiment impressionnant
Au moment où à l'habitude vous tournez la clenche
Vous rendre à vos occupations courantes
Cela vous rendre dedans.

Oh voleur, oh violeur !
Les plus peureux, qui n'en ont pas fini avec les peurs enfantines
Comme par exemple la peur du noir, la peur de l'obscurité, de la nuit profonde
Et j'en connais des tas, ceux-là ne peuvent pas s'en remettre. 
 
Traverser, traversant, la circulation d'énergie
Rien ne peut l'arrêter
Toute la planète est concernée
L'effet se répercute de point en point.

Clac, clac, clac...
Il faut dire que le travail de la raison dans son organisation drastique
Offre au phénomène une configuration parfaite
Tous les points équidistants ramènent au centre.



Commentaire d'Alain :

C'est juste, mais il y a un bug dans la matrice. L'algorithme de l'effet domino ne trouve pas la sortie, le dernier domino tombe et cela recommence. Pourtant la durée de calcul se réduit, ceci pourrait prédire la fin de ce cycle. 


Ben Simon  Rehn 

mardi 2 juin 2020

mercredi 6 mai 2020

De la rencontre


De ce mariage
Tout ce que je pourrais en dire
Sera incompréhensible.

Il est là, vibrant en moi
Ce moi non défini
Non-définissable.

Au-delà des doutes et des certitudes.





jeudi 30 avril 2020

En ces glissements


Par les trous du filet ?
C'est toujours aussi beau !
Éternel premier matin
Là, je retrouve les miens
Si légers dans leur respiration
Non, ils ne sont pas futiles
Légers, si légers...

Ils dessinent du bout de leurs doigts vacuités
Des paysages infiniment sérieux
Des ombres et des lumières
Qui se marient chaque nuit
Et naissent à la pointe de l'aube
Tout à sa juste place.

Tant de douceur
Là où s'élèvent les tempêtes, les abysses
Et ces failles en laves déferlantes.




Alexey Golovin

mardi 28 avril 2020

Au bout de ...


Surfant la vague de l'intensité
Et l'on aura dit : douleur
Il y a bien au bout de ce couloir
Une porte qui s'ouvre
Et c'est un glissement
Où la sensation disparaît
Où la conscience peut être encore
Voir, entendre, dans un détachement
De la forme qui dit plaisir et déplaisir
Pure conscience.