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mercredi 31 octobre 2018

Nous sommes ces fils que la vie tisse.

Le silence, solitude à connaître
Cet espace qui s’ouvre sur l’infiniment grand
Vient toucher quelque chose dans le corps
L’esprit s’apaise, il accepte de voir sans rien demander.

Face à face indescriptible, tellement vivant !
Lorsque nous cherchons à nous accorder
Nous tombons en compromissions
Cela nous affaiblit, nous fait serviles et menteurs.

Nous pouvons être tentés par la manipulation
Pauvre sujet !
Lui servir des consommables
Dégoût de cela !



 Amy Ballinger

mercredi 26 septembre 2018

Des corps et des esprits (2)

Peu après alors que nous restions sans rien dire, et j'ai senti qu'elle laissait l'émotion qui l'avait gagnée se dissoudre, ou peut être dissoudre quelques nœuds, je la regardais et lui demandais : «Penses-tu que nous puissions aller sans plus aucun regret concernant notre passé ? Je ne parle pas de pardon, ni de réconciliation, encore moins de déni, mais du silence qui accompagne ceux qui ont cessé de se retourner sur ce qui a été, ce qui n'a pas été, ce qui aurait pu être, ce qui aurait du être. Vois-tu ce chemin de liberté ? Le sens-tu dans toute sa beauté immédiate ? ».
 
J'attendais, sans impatience, mais j'attendais, non pas la réponse de son corps à mon corps, non, ce qu'elle allait me dire avec les mots. J'attendais sa parole à elle, ses mots à elle.
Elle hésitait, dans la main elle tenait son masque préféré celui de la fille qui nage dans le bonheur d'une activité lucrative, et voilà qu'elle l'a laissé tomber. Les masques qui tombent, ça ne fait aucun bruit, juste l'impression d'un pchttt. 
« Oui, je comprends. C'est possible, et … , elle hésita un peu, ça toujours été là entre toi et moi, je t'en voulais tellement, tellement ! ».
 
Pas une larme, pas un geste, il n'y avait plus rien à dire et nous n'avons plus rien dit. Nous avons fait ce qu'il y avait à faire, la vaisselle, une promenade dans le village avec les enfants, c'était juste paisible. 
Puis elle est partie, sa vie est là-bas, la mienne est ici.
 
 
 

Bust

Des corps et des esprits (1)

Elle me dit que c’est par trop d’exigence !
Un arrêt dans le cours des chose
«Mais,  je ne demande rien ! »
   
Dans un souffle qui vient du profond de son ventre 
 « C’est beaucoup d’exigence que de n’en avoir pas… »
   
Les regards restent baissés 
Dans cet espace, les "corps" se parlent. 


Déjà publié ici 


samedi 22 septembre 2018

De la relation...

Au-delà de nos peurs  
Désir de réassurance  
Libre, totalement libre 
La relation. 
 
 
Elle nous fait  
Écrasant l'illusion  
Que nous la faisons par nos efforts  
De domination et de soumission  
Au-delà de notre pouvoir de séduction.


Déjà publié ici 


samedi 21 juillet 2018

Question de relation

Ah ça !  Surtout pas !
Surtout pas perdre de vue
S'éloigner de ce lien essentiel au vivant
Qui fonde sa propre relation au monde !

Quand je suis née comme quand vous êtes nés 
Tout a participé à cette méprise, à cette rupture
Alors chercher en l'autre, éperdument en l'autre
Ce lien au tout, ce lien unique.

En soi !
Qui n'attache pas, qui ne retient pas
Qui accomplit d'instant en instant
Toujours plus beau, toujours plus vrai.

Alors ce chant vibratoire, cette élévation de l'âme
Et c'est le corps qui exulte de ces parfums fleuris
Boisés !
Et les marines, et les orangers, et ceux de la nuit étoilée.

Oh mon amour, oh ma tendre passion
Mon ami(e), ma douceur, mon infinie sagesse
Tu chevauches le cheval et le taureau ailés.











mardi 19 juin 2018

Prendre soin ...

Prendre soin...
Si c'est ne pas piétiner le jardin du voisin
Ne pas détruire les écosystèmes 
C'est un OUI, sans aucune retenue.
Si c'est …

Il n'y a que dans l'enfance que l'on puisse être dans ce besoin, dans cette nécessité et dieu sait que nombre d'adultes en usent et en abusent.
Et lorsque cela se perpétue dans le temps c'est qu'enfant on est resté.
Mais pour celle, celui, qui a tracé son chemin, atteint la complétude en soi, tout entier dans sa propre relation au monde, sans aucun intermédiaire !
Jamais l'être ne renonce à prendre soin de lui-même, faisant face toujours, et dans la mort encore.
Personne ne peut interpréter la vie pour lui, personne ne peut lui dire ce qu'il doit faire, penser, sentir.

La relation qui fait se rencontrer deux êtres complets, est fulgurance !
Je t'écoute pleinement sans aucun désir de te changer, de te tirer à moi, de te retenir dans les filets du NOUS.
Tu fais même chose avec moi.
Et là !!!!

Grand dieu ! Quel festival !
Quelle intensité !
Ça circule, ça partage, ça multiplie
Un feu d'artifice !

Sans commencement et sans fin... 




jeudi 26 avril 2018

Respire...

Mais que dois-je faire pour être dans cette conscience du lien au tout ?
 
Ah, surtout, ne fais rien !
Que fais-tu pour respirer ?
Que fait la plante, que fait l'animal ? 
 
 



mardi 10 avril 2018

De ta relation au monde... en prendre soin


Les ondes sont circulaires
Je ne sais pas pourquoi on les représente en ligne 
- A cause des vagues peut-être...
Mais les vagues ne sont que la manifestation visible de l'onde.


Les cercles sont dynamiques, ils forment des spirales
Je ne sais pas pourquoi on les représente à plat, inerte
- Pour définir des propriétés peut-être...
Mais les définitions sont des restrictions, limitations.


Ainsi pour peu que tu prennes ces représentations pour des vérités
Ta relation au monde se trouve réduite à peau de chagrin
La sensibilité de ton corps, de ton esprit, de ton âme déclinent
Tu ne perçois plus le chant du monde, entre toi et lui... tous ces mensonges.




jeudi 15 février 2018

Le travail de la relation

Toutes ces incompréhensions dans lesquelles nous refusons
Le travail de la relation !
 
C’est qu’on a été dressé à gagner ou à perdre
A être récompensé ou puni
La vie n’est-elle pas une lutte 
Dans laquelle le plus fort fait la loi
Dans laquelle il faut sans cesse conquérir ?
 
Pourtant le travail de la relation ordonne un nouveau plan
Qui tranche définitivement avec ce passé de nos pères.
 
"Seul celui qui ne se soucie pas de sécurité connaît la sécurité." *
"Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés." *
"Laisse-lui ta vie, il te la rendra bien." *

C’est dans le toujours nouveau
Que naît le fils de l’homme
Non  pour vaincre la mort
Mais pour la "comprendre".

(Comprendre : prendre en soi, ou encore, ne pas se séparer.)

* J. Krishnamurti
* Ce Jésus
* Ron Uribe
 


David Pattinson

dimanche 21 janvier 2018

La grande vague...

Celui qui se vit dans la complétude en lui
Sans ressentiment, ni attente démesurée
Entre en relation en toute simplicité.

Il peut être doux, amoureux
Caressant, sans que cela pose problème
Il n'a pas de leçon à donner.

Ni d'explication, il ne sait pas pour les autres
Il n'est pas médecin, ni des traditions
Ni de la modernité.

Il n'est pas prêtre, aucune croyance il cherchera
A vous imposer.

Bien au courant de sa propre relation au monde
C'est pur bonheur que de le rencontrer, encore et encore
Que c'est toujours une première rencontre.


                                    Photini Marakaki's

lundi 1 janvier 2018

Elle est... belle... toujours !

La relation est belle, toujours
Elle est cette foule qui prend et reprend les amants
Comme dans la chanson de Piaf.


C'est une vague qui emporte au loin
Puis ayant traversé les immensités
Vient lécher le sable blanc, le sable noir des volcans.


Elle est belle toujours, parce que juste
Comme la naissance et la mort
Comme l'infiniment grand et l'infiniment petit.


La relation est belle, toujours
Elle est cette foule qui prend et reprend les amants
Comme dans la chanson de Piaf.



mercredi 15 novembre 2017

Liberté, chaque pas le premier et le dernier

Ce que nous pouvons atteindre en nous
Nous ne pouvons pas l'atteindre en l'autre.

Des signes se présentent, notre mental
Propose des interprétations
Où nous les recevons, ces signes
C'est notre premier étage
Qui n'est pas le premier étage de notre voisin
Pas même celui de notre frère, à moins d'une gémellité
Au cœur même de la matière.

Premier étage, premier niveau de compréhension
Comme nous sommes-là pour gravir des échelons
En même temps que nous approfondissons
Les interprétations changent, notre compréhension
Change, notre relation au monde se révèle ainsi
Peu à peu, à chaque changement de niveau.


Il y a eu ce signe ...
Je volais souvent la nuit
En des sensations si belles, si vivantes, libre vraiment
Quand je l'ai rencontré celui qui fut le père de mes enfants
Dès les premiers jours de notre rencontre, j'avais fait ce rêve
Nous étions sur la place de la gare, entre jour et nuit
Il y avait beaucoup de monde, l'atmosphère était pesante
J'ai décidé de m'envoler avec lui, je voulais le sauver
J'ai essayé, essayé, je n'y suis pas parvenu !
C'était affreusement angoissant.

J'ai dit : ce n'est qu'un rêve !
Ainsi le signe est resté dans l'ombre
Et quand cet homme est parti
Quand il a disparu
Quand j'ai appris sa mort violente
Tout ce temps-là le rêve était là, sortant de l'ombre
Alors j'ai dit : ce rêve venait annoncer !

Aujourd'hui je sais que ce signe parlait aussi
D'une manière plus "générale", d'une loi de passage
« Ce que nous pouvons atteindre en nous
Nous ne pouvons pas l'atteindre en l'autre. »
Chacun de nous doit apprendre à voler
Et cet acte si singulier personne ne peut nous l'apprendre
Pas même celui qui sait voler
Pour la simple raison que la liberté ne saurait dépendre
De rien, ni de personne. 



 Onsiqmtya

dimanche 20 août 2017

Nature et défenses

Bien entendu que la nature n'a pas besoin de nous pour se défendre.
Se défendre de qui ?

Nature est le nom de ce « tout est lié », sans commencement, ni fin. 
La nature Est, en des formes variées, en des formes qui ne cessent de changer.
Alors comment pourrions-nous la mettre en péril ?

Ce n'est que notre existence que nous engageons à mal, et le devenir de nos enfants à taper dans le mur.
Et l'enfant c'est toi, c'est moi, à venir, en des conditions rendues toujours plus accablantes de conditionnement, ployés sous le fardeau, à peine nés.
Donc ! 
 
Si nous avons à défendre la nature, c'est contre nous, rien d'autre !




lundi 29 mai 2017

De sa propre relation au monde

La maladie joue un rôle prépondérant
Mais on l'a oublié
La maladie on traite ses symptômes
Et ce n'est pas qu'il faudrait en trouver l'origine
Non, la maladie participe du processus d'évolution.

Évidemment dans l'état où nous avons mis le monde
De nombreuses maladies sont dégénératives
Elles entraînent à petit-feu dans ces états moribonds
Où les corps et les esprits descendent une à une les marches
Ça c'est l'enfer !

La maladie quand elle a fini son travail, on n'est plus le même
Des étapes ont été franchies, même si on ne saurait dire les quelles
Si petit, tout neuf, expérimenter ce nouvel espace, cette respiration
Qui ouvre d'autres connexions
Échanger à un autre niveau de sa propre relation au monde.

mardi 18 avril 2017

C'est aussi avec les yeux...

Ce qui sait en eux
Voilà ce que je vois
Dans ces moments
Où la mort est si proche
Les regards se rencontrent
Et nous nous parlons vraiment
Je ne saurai dire ce qui ce dit
Dans ces moments-là
Cela n'appartient pas à ce monde-là.


Tu sais, les regards se rencontrent
Quelque soit la distance
Ça, c'est quelque chose.

mardi 14 mars 2017

Avant qu'elle ne fut

La relation de cœur à cœur
Est celle d'une intimité
A une autre intimité.

Je disais, c'est physique !
Cela peut porter à confusion
Il faudrait admettre plusieurs niveaux physiques
Ou encore préciser qu'ici il est question de perception
Ce que je perçois, ce qui prend existence en moi
Ce qui crée une image sur l'écran de mon esprit.

Une relation de cœur à cœur
Qui prend sa source avant que la rencontre soit.

dimanche 26 février 2017

Du prédateur et de la proie

J'accuse ce système de rendre impuissant
De façon délibérée la personne humaine
J'accuse cette poignée de puissants
Et ce ne sont pas toujours les mêmes
Oui, aussi la voisine, aussi la copine
Et moi-même, victime et bourreau.

La différence ?
Elle est dans le désir de Voir
Dans le désir que soit autre chose, révélé
Du cœur, puisque la raison dit que ce n'est pas possible.

dimanche 25 décembre 2016

Ils se parlaient

Il se parlaient...
Je voyais
Des flux lumineux de l'un à l'autre
Pour être honnête, dans un premier temps
Feu d'artifice dans toutes les directions
Impossible de distinguer des couleurs, des directions
Tête renversée, extase, partir puis revenir
Plein d'énergie.

Peu à peu, et c'est ça la maîtrise
Pouvoir rester plus longtemps, toujours plus longtemps
A regarder, à humer, à écouter, à discerner, à comprendre
Conscience.

mardi 6 décembre 2016

Les vases communicants

Celui qui chante aux pierres
Son chant descend
Au cœur du minéral.

Dis, et si c'était l'inverse ?
Le chant qui s'élève
Du minéral jusqu'à celui-là ?

Et si c'était les deux ?
Réciprocité absolue
Double hélice.

samedi 3 décembre 2016

Au bout du bout...

Sur le bout de la langue
Une goutte salée
Non, je ne pleure pas
Alors d'où vient
Cette goutte salée
Sur le bout de ma langue ?