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vendredi 22 mars 2019

La fête est finie... Tout ce qui commence, finit.

C'est un peu comme avoir fait la fête
Tout au long du jour, pendant plusieurs jours
Peut être !
Bien sûr il y aura eu quelques frictions, déceptions
Mais on se sera bien amusé, à la manière de ce qui
Ne peut pas finir, oui comme si cela ne devait jamais finir
Mais voilà, la fête est finie.

Certains ont senti le vent venir
D'autres sont tellement surpris !
La peur, la peur est là
Elle se lit sur les visages...

Les lumières se sont éteintes
Les artifices ont disparus dans l'ombre
L'ombre qui ne cesse de s'épaissir
Les plus peureux ont déjà succombé
En des grimaces affreuses à voir
Ce qu'ils ont pu voir !

D'autres s'accrochent, hurlent
Tels des naufragés sur de frêles embarcations
Par grandes, grandes tempêtes menaçant
De fracasser, de les fracasser contre des rochers cachés
Cachés dans les eaux noires
Terrifiant à voir !

D'autres encore pleurent ! Ils ne se débattent pas
Ils pleurent, sanglotent, gémissent
La plainte gonfle, gonfle encore, elle s'étouffe
Dans les gorges qu'elle tient serrés si fort !

La fête est bien finie !!!!



samedi 16 mars 2019

Et pourtant...

Le problème ce n'est pas celui qui est mort
Le problème c'est celui qui est encore sur cette rive
De toutes les séparations, tous les égarements
Toutes les souffrances et les exacerbations. 

Et pourtant c'est celui qui est mort qu'ils plaignent
Et pleurent si fort.



Jan  Sluijters 

vendredi 15 février 2019

Le penseur et la mort

La mort ?
Ces histoires qui font couler tellement d'encre
Expériences aux portes de...  : lumière, unité, paix
Édulcorées par les affres du penseur encore
Ne sont autres que les témoignages de cet Instant présent
Où le conditionnement du cerveau n'a plus prise sur le réel.

Ordre immanent, toujours neuf
Qu'on ne trouve pas en grimpant sur les épaules de tous ces éminents penseurs
Qui prétendent dire la réalité, Vérité, point fixe quelque part là
Ou là-bas qui attendrait que le grand esprit le découvre.

Il n'y a rien que je puisse faire
Sans que cela m'éloigne du mouvement vivant...
D'où cette impression "c'est Cela qui agit".




samedi 3 novembre 2018

Ce voyage...

Ce voyage, c'est le plus beau !

Et si pour l'entrée en scène nous étions inconscients
Pour la sortie de scène nous pouvons être pleinement conscient. 
 
Vivre pleinement parce qu'éveillés
Le passage d'une dimension à une autre.


 
                                     Mariusz Lewandowski - Jeux des Dieux

dimanche 5 août 2018

Tout ce qui commence, doit finir... c'est fini...

Les hommes ont tellement peur !  de n’être plus !
C’est étrange… cette idée, ce n’est toujours qu’une idée 
Comment savoir qu’on est ? et encore qu'on n’est plus ?
C’est idiot, d’avoir peur de cela
Qu’on ne peut connaître !
 
Juste …
Quand on dépose le bagage
Sans regret, sans remord, sans attente
Tout est si léger
Évanescence, sourire, extase…
 
Comment être attaché à cette condition
Si lourde en causes et conséquences ? 
Inextricables, vraiment ! 
 
Juste qu’il faille y tracer un sillon
Le faire, le mieux possible
Comme ça, finalement c’est plus simple
Et puis s’en retourner d’où l’on ne vient pas.

Ce sourire, cette voix…

Cet imperceptible mouvement derrière les lèvres
Éclat de lumière, derrière les yeux
Et les sources, et les prairies, et les montagnes
Et le vent porteur d’embruns
Les rendez-vous, et ceux qu'on a manqués !
 
Alors… transparence… 
Le chant du monde que rien ne peut surpasser
Qu’en lui tout apparaît et disparaît
Danse cosmique à tout jamais. 
 
 

 
Barbara Florczyk

mardi 26 juin 2018

De l'idée de la mort

La mort n'est pas le contraire de la vie
L'idée de la mort n'est pas mourir
Mais en fait une chose impossible
Et lorsque mourir se présente en un proche
Un ou une qu'on aime tout particulièrement
C'est le drame, insoluble drame.

Les yeux écarquillés d'effroi
Ne rien voir, ne rien comprendre
Se séparer encore et encore
Et dans ce vide virtuel
Une souffrance tout aussi virtuelle
Qui ne peut jamais finir. 
 
La raison ne peut pas ce pas décisif
De voir le mensonge qui s'est immiscé
Dans la promesse d'éternité en tant que continuité
Et l'amour, dis-moi, où est-il l'amour
Pour celui qui s'en va en métamorphose ?
N'est-il pas déjà mort ?



Robert Jahns

samedi 10 février 2018

De ces conneries de la niaiserie

Ils disent que c'est parce qu'on est les mêmes qu'on doit s'aimer !

Quelle connerie !
Premier point, si on est les mêmes, là où il n'y a que du même, du semblable, comment aimer ou ne pas aimer ? Comment différencier ? Comment reconnaître et connaître ?
Deuxième point, c'est quoi cet amour qui a besoin de semblables pour être ? Alors on ne veut aimer que soi à travers tous les autres ? Alors quoi ? C'est ça l'amour ? De l'auto-congratulation ? 
Je suis beau, tu es belle, nous sommes beaux et nous ferons pleins de beaux petits bébés qui nous ressembleront ? C'est ça ? C'est ça l'amour ?
 
Ben pas chez moi ! Je me suis coltinée à vos différences, à vos soifs, vos désirs, vos plaisirs, votre indifférence, votre mépris, vos abandons, vos rejets, vos oublis, je me suis coltiné tout ça, le beau, le laid, laissant ce FEU "sans fumée, ni résidu", faire son travail en moi ! Et ce n'est pas fini, cela continue, juste que je suis un peu plus à l'aise dans cette rencontre magistrale avec vos différences. J'appelle cela "mourir et naître".




 Lisi Martins

jeudi 4 janvier 2018

L'enfant à naître

Raconte-moi, raconte-moi ce monde nouveau, toujours nouveau…
 
Impossible ! Pour toi qui dois finir ce chantier de tes ancêtres qui ne voulaient pas mourir, impossible d'entendre le monde nouveau.
Tout mouvement en ton esprit qui tend vers… est un empêchement à finir, un empêchement à ma naissance.
Je suis l’enfant à naître
 
Alors, l’enfance est toujours à naître, à faire naître, à créer ?
 
Non ! Voici encore un signe de votre confusion. Vous aimez les formules qui ne veulent rien dire, à travers lesquelles vous vénérez vos dieux, ceux de l’au-delà et vos intellectuels de tous bords qui vous maintiennent dans ce désir de continuité.
Je suis à naître, et toi tu es ce qui doit finir.
Ce n’est pas l’expression de la loi de causalité, c’est là où cette loi n’a plus d’effet. Là où aucun mérite n'est récompensé, là où aucune déviance n'est punie. Là où ta responsabilité est totale. 



Marcel van Luit  

vendredi 29 décembre 2017

Souffle si léger...

Les mots se présentent dans un drôle d'ordre
Qui semble n'avoir aucun sens
Qui bouleverse toute logique
Celle que la raison affectionne
Et voit avec effroi s'effondrer.

Il y a quelque chose d'étrange
A être encore vivant, alors que Cela
Qu'on aimait, n'est plus...
Quand le souvenir se fait brûlure
Qu'on aimerait mieux être mort aussi.

Ton souffle c'est fait absence
C'est ton absence que je veille maintenant
Que je veillerai jusqu'à rendre à mon tour
Le souffle chaud du vivant.

Un instant tout était joyeux
Tu courrais au devant de moi
Me surprenant toujours
Chahutant la petite
Que je me fâchais
Je t'aime !!!!




 Internet

mercredi 6 décembre 2017

Nous parlions de clair-obscur...

S'enfermer dans sa propre parole
S'enfermer dans autant de définitions
S'enfermer dans les peurs des anciens
S'enfermer dans la coutume et la culture
Tout ce qui a été maintenu comme mensonge
Parce qu'enfin nous le savons que nous allons mourir
Que s'ouvre là le champ de l'inconnu
Si beau chant en vérité...

A la pointe de l'aube
Grand coup de vent
Un air froid venu d'ailleurs
La porte s'ouvre... lumière
Ils passent, elle se referme
Non à la manière de la porte
Que tu tiens bien fermée
Surtout que je n'entre pas !

Non, c'est le jour qui se lève...
C'est la nuit qui quitte...

Je disais ne pas connaître l'opposé
Au couchant...
C'est faux ! 
Le soleil n'est plus visible
L'obscurité a gagné
C'est alors le clair-obscur
La porte s'ouvre... 



Clair-Obscur pour les enfants de l'eau

Auteur inconnu.

vendredi 1 décembre 2017

Expansion / concentration

Aux portes de l'au-delà
Ils racontent la récapitulation
Toute la vie, qu'ils disent, qui défile
A les entendre, on pourrait croire que
C'est un défilé qui s'en va, ou encore
Chrétienté oblige, le suprême examen de conscience
La pesée de l'âme, mais ça c'est la tradition Égyptienne !

Non ! Rien ne s'en va, tout au contraire
Fin du mouvement d'expansion de la naissance à la mort
Aspiration... tout rentre à la maison... concentration
Toutes les pièces s'assemblant en un point
Le point, on le dit, signe la fin
Certes, mais il signe aussi le commencement.




samedi 11 novembre 2017

Pigeon et pigeon...

Il y avait l'histoire de ce pigeon  qui tournoyait  dans le courant du bassin... L'homme était jeune, il passait-là, un instant c'était assis, il remarqua ce pigeon qui flottait ainsi à la surface de l'eau du bassin.
Était-il mort ? Sûrement qu'il l'était, il voulait s'en persuader. Mais il dut se rendre à l'évidence, le pigeon le regardait, le pigeon n'était pas mort... 
L'animal le suppliait... "Aide-moi, aide-moi... ".

Quelle bataille en cet homme qui était jeune encore, et puis il se décida. Il y avait du monde autour de lui, mais un cercle de protection s'étendit, il ne voyait plus personne et plus personne ne le voyait.
Il prit un sac en plastique dans la poubelle tout près, se saisit du pigeon qui ne cessait de le regarder avec son œil rond. Et lui parlant, lui demandant pardon, il fit le geste qui libéra l'oiseau. Il le baptisa dans cette seconde naissance : « Nuque- raide ».
Plus tard, lorsque la mère partit sur le chemin de Compostelle, qu'elle marcha durant des semaines jusqu'au bout du bout, il lui confia, le pigeon, le chat et le père. "Emmènes-les avec toi, quand tu seras arrivée, après Saint-Jacques, le Cap, le bout du monde, avant de descendre vers Pardon le long de la côte Portugaise, au Finistère te dis-je, tu ouvriras grand les bras, ils s'envoleront, libres. »



Robert Hilton

lundi 6 novembre 2017

Le dernier voyage

Tu venais dans ma cour
Je t'attendais et tu venais
Je ne pouvais pas te manquer
Ma cour est vide maintenant
Tu es mort, je crois... 



 

vendredi 27 octobre 2017

De la mort

Force est de constater que la vie
Je parle de la naissance à la mort
Dans cette condition, est une trajectoire
Qu'il y en a qui sont courtes
Et d'autres plus longues... 

 


vendredi 29 septembre 2017

La vague ...

Tout commence par une pénétration
Et le champ de la sensation est intense
Tout commence par une expulsion
Profonde, au bout du bout d'un souffle profond.
 
 
 
 

vendredi 25 août 2017

De ce parfum ...

C'était comme si...
Toutes les fleurs, muguets, violettes, coucous aussi
Qu'il avait durant des années ramenées à la maison
Dans sa grosse sacoche d'agents SNCF
Pour elle, son aimée, sa tendre, sa dulcinée
Se manifestaient en ce précieux instant.

Elle, mère, ne sentait pas
« Ah bon ? Tu crois ? »
Non, je ne crois pas, c'est elle qui croit en ce dieu supérieur
Moi, je sentais, je percevais cette effluve "parfum de rose"
Comme enfant, je voyais sa joie à lui et son indifférence à elle
Le nez bouché, mais, là, elle écoutait.

« Oui, je t'assure, cela persiste, un parfum de roses
- Ah bon... »



 Madeleine Lemaire 1845-1928

mercredi 26 juillet 2017

Le silence de la mort... le laisser être

Laisser finir, c'est respirer le silence
De la nuit, mais voilà, H. est mort
Et toute la nuit, ils ont fait tant de bruits
L'enfer c'est ça !
  
Ils ont parlé si fort, toute la nuit
Comment trouvé le chemin du repos
Dans un tel vacarme
L'enfer c'est ça !

Ce soir, peut-être... le silence
Le respirer, le laisser être... 



mardi 18 juillet 2017

NDE

"Ils" parlent de cette expérience
D'amour incommensurable
Peu importe qu'il y ait eu un être
Pour les accueillir, ou encore la lumière
Tellement, tellement, et pourtant n'éblouit pas
"Ils parlent" de...


Cessation de toutes tensions
De tout désir, de toutes attentes
De tout conflit
Les termes de la dualités se fondent
L'un dans l'autre, amour bien sûr
Puisque plus rien ne s'opposent.


Les formes se dissolvent
Non pas dans une grand soupe
Ni dans les bras du père ou de la mère, non !
Les particules retrouvent leur nature quantique
Onde, onde, onde... vibration
Claire conscience.  







mercredi 14 juin 2017

Frédérick Leboyer "Je suis devenu un "hippy""

Il est question de naissance...
Avoir porté en son ventre
Laisser grandir en soi
Mettre au monde
J'en ai déjà parlé plusieurs fois
Pas de péridurale en ce temps-là
Avoir d'instinct surfer la vague
Entre plaisir et douleur
Et ce moment si intense de la délivrance !
Accueillir l'enfant nouveau-né
En tellement de joie, et de fierté
Extase de conscience accrue.

C'est bien plus tard que j'ai lu cet homme
Frédérick Leboyer, médecin de son état
Un avec qui j'aurai aimé parlé...
Il vient de mourir
Dans un presque parfait silence médiatique, c'est dire !!!





Ci-dessous quelques extraits d'un entretien
C'est bien ça !

La naissance me semble l’exemple-type de l’événement unique dans le temps, de l’événement absolument non-reproductible. Ne défie-t-elle pas de ce fait tout approche scientifique ?
Frédéric Leboyer : Absolument. Chaque instant est nouveau, chaque naissance est différente. Vouloir l’aborder scientifiquement est une erreur. Comme la science ne s’intéresse qu’à des faits reproductibles, elle est par essence en-dehors de la vérité. On ne peut s’approcher de la vérité que par des symboles, des paraboles, que ce soient les paraboles chrétiennes, celles des autres mythologies, ou celles qu’employait Freud. Quand l’approche scientifique ne marche pas, on pense malheureusement qu’il faut plus de connaissances, de recherches, de crédits, et qu’alors on saura… Non ! Il faut prendre un autre chemin, une autre attitude, une autre perspective. Il faut envisager que la science n’est vraie qu’entre certaines limites. Au-delà, que devient-on ? On l’ignore. Mais on vit encore dans cette illusion du XVIIIème ou du XIXème siècle que la science pourrait finalement rendre compte de tout.
La naissance est un changement de niveau. C’est pourquoi il faut cesser de la voir comme un problème médical, biologique, physiologique. Il ne faut pas la regarder avec les yeux des médecins, ni avec nos yeux d’êtres humains. C’est un autre langage, une autre dimension, comme la mort. La naissance est une intersection de la durée, une entrée dans le temps quotidien, ordinaire.
...

Une amie qui a eu deux enfants m’a dit ces paroles merveilleuses : « quand une femme attend un bébé, à partir d’un certain moment, elle entre dans un état extraordinaire, elle n’attend plus rien, elle est comblée ». Dans la vie nous attendons toujours quelque chose, un livre, un film, un amant, un enfant… Elle, elle était sortie de la durée, dans la mesure où elle était complète. Cet état de plénitude où enfin on n’attend plus rien parce que plus rien ne manque est indescriptible…
Sans doute rejoint-il l’expérience mystique…
Exactement. Et les hommes essaient de revivre ce qui vient naturellement à la femme. Ils ne peuvent y parvenir qu’en retournant à leur propre naissance puisqu’eux-mêmes ne peuvent pas accoucher. Tous les chemins initiatiques sont des retours au sein de la mère pour revivre cet état de fusion totale.

Que se passe-t-il dans la conscience d’une femme au moment de l’accouchement ?
Une femme qui a touché les profondeurs d’elle-même cesse d’être limitée dans son corps pendant l’accouchement. Tout d’un coup elle devient une avec la Mère Divine, c’est-à-dire avec la vie, avec la Terre. Elle perçoit que quelque chose passe à travers elle. La peur de la grande expérience initiatique où, tout d’un coup, les murs du petit moi mental tombent. Ce fantastique élargissement du champ de conscience fait si peur que la femme s’en défend désespérément. Elle se raccroche à n’importe quoi. Elle est en train de se noyer ; or, il faut qu’une personne, qui ait elle-même vécu cela, qui se soit déjà noyée, ait le courage de lui dire « noie-toi », qu’elle la laisse se noyer, mourir. Car souvent elle meurt sous vos yeux : j’ai vu des femmes devenir blanches, vertes, avoir des sueurs froides, leur visage se creusait comme celui d’une agonisante. Elles sont passées par la mort, puis sont revenues à la vie.


Je ne peux que vous convier à découvrir l'intégralité de cet entretien... c'est un beau partage...

Ces derniers mots :
J’entrevois de plus en plus, sans trop comprendre, que tout ce que j’ai écrit sur la naissance s’applique en fait aussi à la mort. C’est la mort que je suis en train de raconter, de comprendre, de deviner. Ce n’est pas un parallélisme que je vois entre elles, ni une symétrie, mais…




dimanche 28 mai 2017

Ces blocages dans les rouages, grippage

Quand ça va mal, c'est un blocage
La vie est information
Il n'y a information que là où il y a circulation
Circulation d'énergie, l'information est énergie.

Tout se bloque
Et dans le corps et dans l'esprit
Et les pensés, et les humeurs
Inflammation.

Fièvres, douleurs, le blocage s'intensifie encore
La mort est là, tout près...
Au bout du tunnel de l'agonie
Où la conscience se dilue.