jeudi 1 avril 2021
... sur le dos de cette goutte de rosée.
mardi 23 mars 2021
Le chemin qui n'est pas...
Au croisement de tous ces chemins,
"là" où il n'y a pas de chemin
Le rêveur tisse les liens de l'amitié.
samedi 20 mars 2021
Comme un culbuto
Elle dodelinait de la tête
Comme un culbuto
Ou encore comme ces personnages à ressort.
En son fort intérieur
De ce poste de commande
Qu'elle occupe depuis presque 90 ans :
« Ce que je ne comprends pas ! »
Elle dit ça, c'est une sentence
Si elle ne comprend pas, ce n'est pas catholique
Et la catholicité elle connaît !
Diantre, c'est quelque chose
Dans mon fort intérieur, ça rit bien fort.
Haruki Murakami, Chroniques de l’oiseau à ressort
« Dans ma mémoire du moins, réalité et irréalité semblaient cohabiter avec la même intensité et la même netteté »
dimanche 10 janvier 2021
Un brin de vent...
Un brin de vent …
et un brin d'herbe.
Dans le moindre mouvement d'air
C'est communication, information
Une information lumineuse
Belle, profonde et joyeuse.
samedi 5 décembre 2020
Nommer : donner le juste nom
Dans la détente du corps...
« Sensations », autres, qui n'appartiennent pas au connu
Dans la détente du corps parce que c'est dans ses tensions
Que se crée la forme conforme à la définition consensuelle.
Toutes nos activités, par habitude, maintiennent la représentation
Que nous avons du monde, la cristallise en une mémoire
Qui ne traite que du passé, ce qui déjà est fini, défini.
Éloignement en esprit, manque d'attention
Provoquent cette surdité à la musique du monde
Du toujours Nouveau.
vendredi 17 juillet 2020
Tous les temps en même temps...
Plus rien n'accroche
Tout file, son propre mouvement.
La vague a touché la plage....
vendredi 26 juin 2020
mercredi 17 juin 2020
Du chant quantique
Le ciel immense comme une absence
Il parlait du Tchad
Et finalement se suicida
On ne se guérit pas de la solitude métaphysique.
Le ciel immense comme une présence
Et pour qui perçoit cela, c'est PRESENCE
Sans plus rien qui ne sépare.
Alors, "absence, présence"....
Plus encore que les deux faces de la même pièce
Ce qui est si grand, "plein et vide" ni l'un, ni l'autre
Ni les deux à la fois
jeudi 28 mai 2020
Le retour sur soi.
mardi 12 mai 2020
Pourquoi cela ne change pas ?
Ne lutte pas contre le consensus
Cela ne fera que le renforcer.
Les gens ont toujours raison
Ne les contredit pas
Cela renforcerait leurs certitudes.
lundi 11 mai 2020
Main de fer, le triomphe de dame raison.
vendredi 8 mai 2020
Ceux qu'on ne cesse d'oublier
Les réfugiés, les sans domiciles fixes
Toutes personnes victimes de cette société
Vouée au toujours plus
Sont les premières cibles de cette folie meurtrière
Qui meut le système capitaliste.
Rien de nouveau !
Le virus ne fait que révéler l'étendu des dégâts
Prétexte et justification pour encore plus de répressions, d'exclusions.
jeudi 7 mai 2020
La matrice et les maîtres du monde
Alors ils ont dit le feu des enfers
mercredi 6 mai 2020
De la rencontre
De ce mariage
mardi 5 mai 2020
Évidemment...
Évidemment... quand ce qui est "sous-terrain"
Ce qui était invisible, se manifeste …
dimanche 3 mai 2020
Nos doux enfants vaillants.
Il n'y a rien de plus dur que le temps des semailles
A une époque...
Le fils avait voulu pour son anniversaire, ses 14 ans, un aquarium
Cet aquarium nous l'avions acheté ni trop grand, ni trop petit.
Du vivant je me sentais toujours infiniment responsable
Un poisson tombait malade et c'était un drame
Je me suis mis à faire des cauchemars
Alors nous avons acheté un très grand aquarium
Là ils auraient plus de place !
Mais j'ai continué à faire des cauchemars
Juste qu'ils étaient plus obsédants
Alors, un jour, plus d'aquarium !!!
Et ce matin je vois cette vidéo …
Ouahhh ! La même émotion... comme dans ces rêves
Où j'essayais coûte que coûte de sauver ces poissons
Privés de liberté !
Tu es responsable de ce que tu prives de liberté !!
Et quand il s'est assis cet homme aveugle
Dans sa cuisine inondée
N'y croyant plus, désespéré, les bras ballants
Autre souvenir du chien Dick
Et là c'est moi qui étais ado
Ce chien que j'avais laissé échappé
Que l'autre d'avant était mort, écrasé par un train
Je courrais derrière lui, l'appelant, le suppliant
Et le voir disparaître au bout, du bout du chemin
Choir au sol et pleurer, le visage dans les mains
Comme pour me cacher, mais se cacher de qui ?
Il n'y avait personne, j'étais seule !
Non, un instant je l'étais, l'instant d'après...
Le museau chaud et humide de Dick
Fouillant mes mains, les écartant
Il me léchait, et au travers des sanglots
Je riais, je riais si fort !
Il était revenu...
Regardez ce petit/grand film
Et vous comprendrez...
Peut-être vous souviendrez-vous...
samedi 2 mai 2020
Ce soir ... ou un autre soir...
L'infini de "naître et mourir"
Ce qui est limité ?
Et patatras !
Attraper au vol une idée
Comme un caillou ramassé
La mettre dans la boite à idées
Ça nous donnera toujours l'air savant, on la ressortira
Comme elle ne nous appartient pas
La ressortir à mauvais escient, et patatras
S'entêter et patatras !