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dimanche 4 octobre 2020

Grammaire vivante, le verbe chante.

 

Le Verbe a le pouvoir de relier sujet et objet
Grammaire vivante
Ce qui est vivant ?
Ce qui chante !

Chaque mot vibre de ce chant
Sans commencement ni fin
Et pourtant quelque chose finit
Les palabres !

Enfermés dans leur blockhaus 
A double tours, les besogneux
N'entendent pas
Rien à faire, ils n'entendent pas.




mardi 15 octobre 2019

Penser ?

Ce qui est rationnel et ce qui ne l'est pas
Avec tous les termes ainsi
Entre les deux ?
Néant !

Quelle chose étrange...
Et dans ce vide, le jugement
Qui se prend pour compétence de discernement.

Penser ?
Laisser se manifester ce qui habite
Entre les deux mâchoires de ce mode de fonctionnement dualiste
Cela pense au-delà de cette sclérose du cerveau...
Reconnexion, nouvelles connexions
Le cerveau respire
Ouverture à l'infini
Chaque cellule...


Déjà publié ici



samedi 24 août 2019

Des mirages

Tu peux être loin, tu peux être ailleurs
Tu peux être, sans que je te connaisse
Sans que tu me reconnaisses
Là, où je ne me sépare pas, se révèle le mirage de l'absence. 

Le mirage existe, il existe dans un espace temps si réduit !
La fatale erreur étant de s'identifier à cela qui déjà n'est plus.




mardi 9 avril 2019

De la double peine


Quand le prisonnier qui s'ignore
Ne reconnaît plus sa cellule
Il panique, appelle à l'aide ses geôliers.

Double peine !
Double tour ...



lundi 25 mars 2019

VOIR

Tant que nous ne serons pas en mesure
De nourrir tous nos enfants
Tous !

Tant que nous serons des pays en guerres
Guerres économiques, sociales, territoriales
Guerres des informations, des pollutions
Du mensonge...




Les tombes d’une femme catholique et de son mari protestant, séparées par un mur, reliées par le symbole de la poignée de main au sommet (Pays-Bas, 1888)

mercredi 20 mars 2019

A corps perdu

Ils ont tellement perdu le contact avec eux-mêmes
Que sans intermédiaire  ils ne peuvent plus
Il leur faut une labellisation de leur propre pensée
De leur ressenti, de leur perception.

Chaque institution proposant la sienne
Ils vont au marché avec leur petit panier
Il y a les fidèles qui achètent toujours au même étal
Il y a les pique-assiettes.

Tout ce qui échappe au discours officiel, est rejeté
Ils ont bien appris la leçon
Idiots ils sont devenus
Et resteront.
 
Ils ont tellement perdu le contact avec la nature
Je parle bien de ce grand corps qui nous fait
En multitudes de formes imbriquées
Qu’ils sont devenus... des copiés/collés.

Tout dans leur cerveau formaté
Plus rien sur la peau, ni le froid, ni le chaud, ni le mouillé
Toute sensation est cause de désagrément
Alors les perceptions plus profondes, ma brave dame !

C’est tellement ancré cette déconnexion
Que leur propre corps leur est étranger
Il ne peut plus que cristalliser toutes expressions aberrantes
Qu’ils appellent maladies.

Après quoi, il ne reste plus qu’à s’identifier au statut de malade. 




mercredi 13 mars 2019

Quand... le ventre et la tête

C’est une fâcheuse habitude, celle de prétendre
Dire ce qui se passe en l’autre,
Alors même qu’on n’écoute pas ce qui se passe en soi.
 
Cela doit nous venir, de bien loin
Quand les discours fallacieux nous vrillaient
Le ventre et la tête.
 
Que nous étions, si petits
Que nous ne pouvions nous affranchir
Alors, subir…
 
Et le bruit de cette soumission
Ne pas pouvoir l’entendre
L’avoir enfouie
Et le pli. 




De l'absurde

Il nous faut les prendre tous
En écarter un seul
C’est lui donner existence
En dehors
Ce qui n’est pas.

jeudi 7 mars 2019

Derrière les vitres qui pleurent

Un joli visage derrière les vitres qui pleurent...
Il y a cette chose insensée
Qui fait qu'on ne cesse de consoler, se consoler
D'une peine, mais quelle peine ?

Il y a ce que l'on peut changer et le faire
Il y a ce qu'on ne peut pas changer et alors
A quoi bon être triste ?
Se laisser aller au-delà de ce que le corps
Le travail du corps accomplit dans la vie !

Voilà encore un effet de la séparation en esprit
L'autre face du désir si puissant, maîtriser le vivant
Le laisser-aller !
La mélancolie, comme un état tout à fait sérieux
Qui appartiendrait à la poésie du vivant.




vendredi 21 décembre 2018

Trans-mission

D'esprit à esprit  
Corps énergie
Tout se communique
Offre le partage.

Ce n'est pas extraordinaire  
Ce qui l'est ce sont ces murs  
Entre les hommes  
Entre les hommes et les animaux  
Entre les hommes et les plantes  
Entre les hommes et planète terre  
Entre les hommes et l'univers.




Toni Demuro  

mardi 4 décembre 2018

Des avoirs et des pleurs, ça fait peur !

L'homme déconnecté puisque c'est encore d'actualité
Tourné vers l'extérieur, se voue aux avoirs
Ceux qu'il a réalisé
Ceux qu'il a peur de perdre
Ceux qu'il espère
Ceux auxquels il a renoncé.

Le créateur en lui ?
Réfugié dans l'inconscient
Il ne cesse de créer les conditions
Pour une prise de conscience.

Plus il y a de l'attachement aux avoirs
Jusqu'à l'identification parfois
Plus....
Inutile de faire un dessin
Cela crie et se plaint.


 Déjà publié ici 


Gallen-Kallela -Joukahainen's revenge

lundi 2 juillet 2018

L'ennui en toi...

Tout ce que tu fais pour éviter l'ennui
Te mène inexorablement à un ennui plus grand
Encore.

Il est en toi ce trouble
Qui ne cesse de grandir.



samedi 21 avril 2018

De l'attention...

Il y a en l’être humain cette chose incroyable
Que toujours il s’éloigne, se sépare...
Je ne vois qu’une seule chose possible
L’attention à toutes les activités issues de l’esprit
Investigations, explications, discussions
Analyses, comparaisons, jugements
Je ne vois qu’une seule chose possible
Attention en soi… 
 
Les yeux portés sur cette lumière si belle
Sur cet espace qui s’ouvre en elle
Si je te rencontre, c’est là que cela se fait
Seulement dans les profondeurs je puis te retrouver… 



Andre Kertesz

dimanche 3 décembre 2017

Miroir oh miroir...


Elle me dit que vieillir c'est regarder son corps décrépir
« Enfant je l'ai regardé grandir, et maintenant je le regarde se déglinguer ! »
Elle qui a toujours voulu redresser, dresser, je comprends, c'est terrible !
Terrible ce qui lui arrive !!

Mais aussi quelle drôle d'idée de regarder son corps comme un corps étranger !




 source internet

mercredi 4 octobre 2017

Jugements et dernier jugement

On les avait montrés du doigt, ceux qui ne voyant rien venir après avoir tant attendu, avaient perdu patience. Mauvais perdants, ils avaient tout jeté, le bébé avec l'eau du bain, clamant haut et fort qu'on ne les reprendrait plus à partir en de telles chimères. Cyniques, méchants, ils s'en sont allés.
Mais qui les montrait ainsi du doigt ? Ceux qui se pensaient arrivés, ceux qui croyaient avoir gagné, ceux qui se sentaient si beaux, si grands, si exceptionnels.

Oh mes amis, il n'y a rien attendre, et tout à faire pour ne jamais désespérer.
Ce qui peut se montrer du doigt, doit être traité avec la plus grande des gentillesses, malheureusement c'est elle que sans cesse on roue de coup, on rabroue, on moque, on ignore, on utilise en tellement d'exigence. Et lorsqu'elle est bien essorée, on la jette comme une vieille serpillière toute usée, plus que des trous. C'est là peut-être que dans un ultime sursaut de dignité, elle s'en va toute déchirée.

Tout est faux dans ce scénario. 
Ce qui peut se montrer du doigt, si glorieux en certains, si démunis chez les autres, la petite personne, on dit aussi l'ego, n'a d'existence que le temps de se séparer. Ce n'est pas la naissance qui produit cela, non c'est l'éducation, les relations, les identifications, les conditionnements, peu à peu, morcelés, jusqu'à ce pas ultime du renoncement, montré du doigt, ne plus entendre la petite voix en soi. Déconnexion, désespérance, soumission... la porte des enfers.



Lucas Cranach

mercredi 28 juin 2017

Décérébrés

Les semeurs de mort
Dans les terrains et les champs
Sur les arbres et les herbes
Les semeurs de mort
Ignorent, ignorance !
Que la mort véritable
N'est pas cette agonie
Ni ces cris dans les abattoirs
Qu'elle est résurrection
Transformation, nouvelle
Naissance.

Ils rient, en tellement d'arrogance
Du mauvais tour qu'ils pensent jouer
Mais c'est eux-mêmes qu'ils détruisent ainsi
Pourtant !
Ils sont nombreux les cas d'agonies
Vilaines vieillesses qui crachent, se chient dessus
Grabataires, et autres réjouissances !
Que ne comprennent -ils pas ?
Que c'est cela le destin qu'ils se destinent !
A leurs enfants aussi !
Non, ils ne font pas le rapprochement.

Comme ils n'entendent pas dans les assiettes
La vache qui appelle son petit
Et le veau qui ne veut pas entrer dans le couloir
De leur holocauste, tous ces cris
Et le sang chaud qui gicle.

samedi 14 janvier 2017

De l'intellectuel à l'intellectualisme

Ça c'est bien une idée d'intellectuel
Que de dire que le monde
Nous est donné de manière inintelligible
Ouahhh, complètement déconnecté le mec !

dimanche 8 janvier 2017

La terre s'ouvrira

Ce n'est pas la mort qui vous fait vous perdre les uns, les autres, et les visages et toutes traces de celui qui vous avez aimé, votre époux, votre épouse, vos enfants, vos parents, ceux que vous dites : « les miens ».
Et pourtant comme vous pleurez, vous lamentez devant le corps inanimé, le cadavre, froid, déjà en décomposition.
C'est bien du temps de ce que vous nommez le vivant, le vivant qui n'est pas la mort, qui lutte contre la mort, c'est bien dans cette relation que vous vous perdez les uns, les autres. 
Relation ? Il serait préférable de parler de non-relation. Oh vous vous voyez souvent, tous les jours peut-être, vous partagez pleins de soucis, et des plaisirs, des repas et des activités ludiques, les parents s'engagent en des possessions à transmettre, les enfants s'engagent en des études pour des métiers d'avenir, les fils se mêlent, s’emmêlent, et vous ne voyez même pas qu'ainsi vous vous perdez les uns, les autres.
Alors quand vient mourir, cette phase cruciale de transformation, il ne reste rien de vos parents, de vos époux, de vos enfants, de vos amis, rien, absolument rien qu'un souvenir inerte qui disparaît bientôt avec vous. 
Comme je comprends votre désarroi si profond, si caché, déni et inconscient sanctifié.

vendredi 30 décembre 2016

L'idée qui coupe

Entre ta relation au monde et toi
Il y a ce système, un projet, une idée de l'humanité
Parce que c'est une idée l'humanité
Et toi ? Toi ? Où-es-tu ?

Coupé de ta propre relation au monde
Impuissant, si petit, tellement démuni.